Maitre Jean Moussa Sovogui, l’un des avocats du colonel Moussa Tiegbora Camara dans le procès du massacre du 28 septembre, assure que son client n’a nullement pas tenté de s’évader de la Maison centrale de Conakry, après l’attaque de cette prison par un commando armé.

Listé parmi les évadés de la Maison centrale de Conakry, le colonel Moussa Tiegboro Camara a été le premier à être retrouvé après l’attaque de la prison. L’avocat de l’ancien ministre chargé des services spéciaux assure que son client a été embarqué de force par les assaillants.

‘’C’est ce matin que j’ai essayé d’avoir mon client aux environs de 7h. Il m’a indiqué qu’il était vers Yimbaya. Je lui ai demandé : ‘Mais qu’est-ce que vous faites là-bas ?’ Moi-même j’étais non loin du stade du 28 septembre j’ai entendu des tirs. Il m’a expliqué qu’un groupe serait venu dans leur cellule et qui a indiqué qu’il était venu chercher Dadis. Dans un premier temps, le colonel Tiegboro a voulu résister, mais ça n’a pas marché. C’est ainsi qu’on leur a tous demandé de monter à bord du véhicule. C’est comme ça qu’ils sont tous sortis de la cellule’’, confie Me Jean Moussa Sovogui dans Mirador.

‘’Ils ont été embarqués et son venus jusqu’à Gbessia où le colonel a toujours tenté de s’échapper, mais il n’a pas réussi. Yimabaya, puisqu’il connaît très bien le terrain, il a demandé à se mettre à l’aise.  C’est ainsi qu’il a profité pour s’échapper pour rentrer dans le quartier. C’est en ce moment que je l’ai appelé’’, ajoute-t-il.

‘’Je lui ai dit de rester là-bas , on va donner sa position aux autorités.  Je lui ai dit de chercher à voir le poste de police le plus proche ou la brigade de la gendarmerie la plus proche pour se confier.Au même moment, le général Balla Samoura m’a appelé, je lui ai dit que je connaissais la position de mon client et qu’il est tout à fait disposé à se rendre parce qu’ils ont été enlevés par des assaillants’’, poursuit l’avocat.

Selon lui, ‘’c’est contre son gré qu’il a été enlevé à la Maison centrale. Quand des assaillants vous contraignent, vous demandent de sortir manu militari, ils vous forcent. cela est une contrainte’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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