Au cours de la traque lancée par les forces de défense et de sécurité pour retrouver le colonel Claude Pivi et ses complices, des cas de violations de droits de l’homme ont été signalés au Barreau des avocats de Guinée. Son porte-parole Maître Gabriel Faya Kamano appelle à la vigilance de l’Etat pour éviter que d’autres problèmes ne s’ajoutent à ceux qu’il tente de résoudre.
‘’Nous avons constaté que depuis un certain temps, les forces de défense et de sécurité sont dans des quartiers à la recherche d’éventuels supposés auteurs de cette attaque mais aussi de leur complice. Dans cette opération de recherches, il nous a été remonté par des citoyens parce qu’il y a des bavures qui sont commises par certains agents’’, a laissé entendre ce professionnel du droit.
Maître Gabriel Faya Kamano rappelle que ‘’ces actes commis par ces agents des forces de défense et de sécurité sont aussi constitutifs d’infractions à la loi pénale’’. Il dit à qui veut l’entendre qu’aucune ‘’situation d’exception ou d’urgence ne peut justifier la violation des droits de l’homme. Ce qui revient à dire qu’en toutes circonstances, l’Etat a l’obligation de protéger les droits de l’homme’’.
Le Barreau de Guinée a, selon Maître Kamano, constaté que des avocats impliqués dans le procès du 28 septembre, font l’objet de menaces d’agents des forces de défense et de sécurité. ‘’A ce niveau, le Conseil et le bâtonnier ont décidé de saisir qui de droit’’, précise-t-il.
Pour conclure, il rappelle que durant des mois, tous les accusés dans l’affaire du 28 septembre ont été entendus. ‘’Même l’accusé Claude Pivi a été entendu. Le fait qu’un des accusés ne revienne pas à la maison centrale, ne peut nullement impacter le cours normal du procès’’, coupe-t-il court.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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