Après le Front pour la Démocratie et le Progrès (FDP), c’est au tour du Bloc de l’Opposition Constructive (BOC) de monter au créneau pour réclamer sa part du gâteau dans la recomposition de la Céni. Les responsables de ce bloc étaient cet après-midi à la maison de la presse, pour faire une mise au point sur l’actualité de la situation socio-politique en Guinée à travers une conférence de presse.
Dans une déclaration, le BOC estime que de nos jours, le paysage politique guinéen montre une configuration désordonnée de partis politiques se réclamant de l’opposition par méconnaissance des textes de loi tout en excluant d’autres partis politiques pour des intérêts personnels.
Plus loin, le Bloc souligne que : « certains blocs de l’opposition ont commencé à exclure d’autres groupes politiques comme s’ils avaient un arrêté ministériel leur attribuant l’exclusivité de l’opposition. »
Le coordinateur général du BOC, Dr. Ibrahima Sory Diallo a dans son intervention fustigé ce genre de comportements qu’il qualifie d’anti-démocratiques. Pour lui, ces comportements ne sont pas de nature à apaiser le climat politique et à favoriser la mise en place rapide d’une nouvelle Céni en vue de parachever ce processus de démocratisation qui n’a que trop duré.
Pour le bloc, nul n’a la paternité de l’opposition et que les critères du comportement de l’opposition ne s’identifient pas par la violence dans les rues, mais plutôt par des démarches pacifiques et responsables.
Quant à la question du choix de l’operateur de saisie, le BOC souligne que cette tâche reviendra à la nouvelle Céni de décider ou non du maintien de waymark.
Ciré BALDE
Visionguinee.info