[dropcap]L[/dropcap]ongtemps absent de la Guinée, le coordinateur national du Bloc de l’opposition constructive (BOC) est de retour au bercail depuis quelques jours. Ibrahima Sory Diallo a conféré le week-end dernier avec des médias, au siège de sa formation politique au quartier Kénien, dans la commune de Dixinn.

L’homme qui avait reconnu, après son échec aux élections législatives, que la politique n’est pas faite pour n’importe qui, accuse le régime d’Alpha Condé n’a pas réalisé à temps le danger que représente pour les populations l’épidémie de la fièvre hémorragique à Ebola.

Sur la situation socio-politique actuelle, Ibrahima Sory Diallo estime que les réclamations de l’opposition républicaine ne devraient faire nullement pas faire l’objet d’un meeting.  Car, à ses yeux, celles-ci sont fondées.

Dans le même ordre d’idées, le chef de file du BOC interpelle le gouvernement au respect des acquis démocratiques en vue de préserver la paix sociale. Il souligne que ‘’le peuple de Guinée ne mérite plus de vivre des impasses politiques après s’être beaucoup sacrifié pour mettre en place un organe républicain : l’assemblée nationale’’.

Les soubresauts politiques que connaisse la Guinée aujourd’hui, sont la preuve d’un manque de volonté de part et d’autre, affirme Ibrahima Sory Diallo, appelant le gouvernement à l’ouverture d’un dialogue franc et sincère entre acteurs politiques, pour trouver une solution à la crise actuelle.

En ce qui concerne la Céni, le BOC pense qu’une recomposition partielle est possible. ‘’Il est impératif que les représentants de l’opposition soient remplacés s’ils ne répondent plus aux aspirations leurs mandants’’, soutient-t-il, rappelant que l’institution électorale est un organe censé être paritaire entre mouvance et opposition.

Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info