Le Burkina Faso veut se servir du port de Conakry pour faire transiter ses marchandises
Des émissaires de la transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré sont en séjour en Guinée. A l’issue de ses rencontres avec le colonel Mamadi Doumbouya et des chefs de départements ministériels, la délégation a visité en fin de semaine les installations du port autonome de Conakry.
A cette occasion, la délégation burkinabé a affiché sa volonté de faire transiter les marchandises du Burkina Faso par les eaux guinéennes.
‘’Nous avons tenu à visiter le port autonome de Conakry afin de rentrer en droite ligne avec un des objectifs de notre mission qui est de voir les possibilités de diversification des infrastructures portuaires de ce pays. La Guinée pourrait nous offrir des services de qualité et nous permettre aux opérateurs économiques burkinabé de pouvoir importer en toute quiétude à travers ce port autonome’’, indique le ministre du commerce du Burkina Faso, Serge Gnaniodem Poda.
Une visite saluée par le directeur général du port autonome. ‘’C’est une joie pour nous et un grand plaisir de recevoir une délégation de haut niveau et surtout l’intérêt que nos pays frères de la sous-région accorde au port autonome de Conakry. Ça va dans le sens d’encourager encore les relations sud-sud’’, souligne Mamadou Biro Diallo.
Donc, dira-t-il sur la télévision nationale, ‘’nous en tant que port commercial, si des clients s’intéressent à nos infrastructures et à nos services, on ne peut que nous réjouir de cela’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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L’association des régimes militaires putschistes d’Afrique de l’ouest (ARMPAO) se met en place pour contrer les embargos de la CEDEAO !! LOL !!
Conakry n’est pas le port le plus proche pour le Burkina ; mais, le capitaine Traoré sait que, jamais ses 2 frères putschistes malien et Guinéen n’appliqueront un blocus de la CEDEAO contre le Burkina et laisseront transiter les marchandises burkinabé sur leurs territoires, si la CEDEAO décide d’un embargo, en cas de volonté manifeste du capitaine Traoré de confisquer le pouvoir.
Cette coopération entre ces 3 États parias de la CEDEAO (Mali, Guinée et Burkina), sont des signes avant-coureurs du refus de ces 3 militaires putschistes de rendre le pouvoir à des présidents civils, élus démocratiquement !!
Parole d’Aboubacary Siriki : ces 3 régimes putschistes vont faire traîner les choses (genre recensement général de la population…), pour ne jamais rendre le pouvoir aux civils !!
À bon entendeur, salut !!
Merci.