Le Burkina va faire transiter ses marchandises par le port de Conakry : ‘’Nous n’avons pas le choix que de collaborer…’’
Suite aux recommandations de la grande coopération mixte tenu du 26 au 28 avril 2023 à Conakry, les Conseils guinéen et burkinabé de chargeurs ont trouvé un consensus. Ce vendredi, à l’occasion de la 3ème session de la grande commission, les deux parties ont signé un protocole d’accord d’entente et de coopération en matière de transport et de transit des marchandises par le port autonome de Conakry.
Cet accord vise à améliorer les échanges commerciaux entre la Guinée et le Burkina, faciliter le passage portuaire des marchandises en transit, accorder des facilités aux acteurs de la chaine de transport en améliorant la fluidité du trafic routier.
‘’Ce protocole est fait grâce à la volonté de nos deux chefs d’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya et le capitaine Ibrahima Traoré pour renforcer la coopération notamment dans le secteur des transports’’, indique Fatoumata Binta Barry, cheffe de cabinet du ministère de transports, sur les antennes de la RTG.
Saluant la signature de ce protocole d’accord, le directeur général du Conseil burkinabé des chargeurs Dr Kassoum Traoré dira que ‘’le Burkina Faso et la République de Guinée sont deux pays frères. Il était nécessaire surtout pour les premiers responsables de plus hautes autorités du Burkina de pouvoir orienter leurs projets économiques sur le port de Conakry. En voulant travailler avec le port de Conakry, nous n’avons pas le choix que de collaborer avec nos confrères du Conseil guinéen des chargeurs’’.
‘’Dans notre jargon, on parle souvent de pays de l’hinterland c’est-à-dire des pays qui n’ont pas de façade maritime. Il se trouve que le Burkina Faso est dans cette situation. Pour nous deux, en tant que deux entités du Conseil des chargeurs, il s’agit d’attirer aujourd’hui des opérateurs économiques burkinabé chez nous en Guinée. Cela passe par la signature de cet accord pour non seulement apporter de facilitations aux opérateurs économiques burkinabé, mais aussi au conseil burkinabé des chargeurs’’, précise le patron du Conseil guinéen des chargeurs, Lancinet Keita.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info
Si la Guinée a des informations nécessaires pour répondre aux attentes du Burkina Faso, tant mieux.
Je voudrais dire plutôt les infrastructures nécessaires
Pour parler purement affaires ce n’est pas un bon choix
Ces corridors suivants sont plus rentables à savoir
-Abidjan-Ouaga/San Pedro-Ouaga
-Accra-Ouaga/Tema-Ouaga
-Lomé-Ouaga
-Cotonou-Ouaga
En plus sur la Côte Ivoire nous avons un transport mixte chemin de fer et route
Je pense que cet accord est fait sur un coût de tête sans compter la qualité des infrastructures routière en Guinée
Pourquoi vous êtes haineux comme ça ?Penses tu que les autorités Burkinabè vont accepter faire affaire avec leur Bourreau votre ADO? Quelques soient les coûts et la qualité de vos infrastructures Françaises que vous les proposerez désolé.Elles préfèrent collaborer avec un ami sincère
Excellente idée. Le président beninois avait joué un mauvais rôle lors de la crise de Niger. Vive Président IB. TTE FOIS SOYONS PRUDENTS. Au Conakry, ils doivent bannir les réseaux de trafique de drogue et de corruption à la douane et aux ports. Il y a un début à tout sinon on ne progresse pas. Que Dieu protège l’Afrique.
Vive l’Afrique
Les africains doivent se convaincre d’unarretons de pleurnicher ! on ne peut pas relever les défis du développement de l’Afrique de l’ouest les doigts dans le nez
L’intégration européenne a pris des dizaines d’années et elle n’est pas encore achevée.
Vivement l’intégration de l’Afrique de l’Ouest en un seul état
On ne fait pas des affaires pour perdre, si on compare avec les autres corridor, si on perd en temps, en qualité et en bénéficice mieux vaut ne pas s’engager.
Quand deux ou trois hors la loi se mettent ensemble, ça s’appelle un gang !
Qu’apelles-tu hors la loi ? vous montrez votre négativité partout et vous n’avez même pas honte de faire l’affaire des prédateurs de notre continent. Vous repétez à longueur de journée des propos négatifs contre vos propres frères Africains , la pure sorcellerie.
Dans les relations avec les états de l’interlande, la Côte d’Ivoire oublie souvent ses intérêts.
Comment peut-elle bloquer des marchandises dans ses ports, sachant qu’il interdit s’imposer un blocus maritime aux états sans littoral ? Or les ports d’Abidjan et de Sans Pédro ont été conçus en tenant compte du trafic qui doit y transiter pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Normal que ces pays, ne voulant plus de chantage politico économique, choisissent de payer des surcoûts en passant par d’autres ports, pour garantir leur approvisionnement.
Tout à fait d’accords, quand un parténaire se croit trop indispensable et ne respectant pas ses engagements , il est mieux de rompre le contrat quand on a encore un brin de dignité.
Abdoulaye Sylla chasse Un travail
Il vous faudra bien envisager une plus forte circulation de la dro drogue de la Guinée vers le Burkina. C’est une partie du prix à payer. Tout choix s’assume.