Le ministre Ousmane Gaoual Diallo, exclu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est accusé de manœuvrer pour déstabiliser le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, depuis son arrivée dans le gouvernement.

Le conseiller chargé de la communication du président de l’UFDG estime que la suspension, il y a quelques semaines, du congrès du parti par la justice et la consigne donnée par le MATD à l’UFDG, d’organiser son congrès d’ici début mai sous peine de sanction, sont des manœuvres orchestrées par le ministre Ousmane Gaoual Diallo qui continue de contester son exclusion.

‘’Les moyens de l’Etat sont mis à sa disposition pour déstabiliser notre formation politique, l’UFDG. Vous n’avez jamais entendu qu’un simple comité de base a pu démissionner pour rallier M. Ousmane Gaoual Diallo’’, a précisé Souleymane Souza Konaté sur RFI.

‘’Tous ceux qui s’agitent aujourd’hui autour de lui, c’est des gens qui ont bénéficié de quelques décrets de sa part. Il a même mobilisé récemment les dockers du port autonome et il s’est engagé à payer la caution du général Mamadi Doumbouya’’, a-t-il ajouté.

La formation politique dirigée par l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo reste opposée à toute volonté de confiscation du pouvoir par le CNRD et se dit déterminée à tenir son congrès, selon l’agenda établi par ses dirigeants.

‘’A l’UFDG, notre vocation, ce n’est pas d’accompagner le CNRD et son président de transition dans sa dynamique de confiscation du pouvoir. La vocation de l’UFDG, c’est conquérir et exercer le pouvoir politique dans notre pays. Les gens veulent museler toutes les voix représentatives de l’UFDG pour permettre au général Mamadi Doumbouya de conquérir avec les formations politiques qui ne représentent absolument rien sur l’échiquier politique national’’, a déclaré M. Konaté.

‘’En tout cas, au niveau de la direction nationale du parti, nous maintenons la date du 19 et 20 avril pour la tenue de notre congrès, espérant que les autorités vont essayer de mettre de l’ordre, n’est-ce pas, dans tout ce qui est fait actuellement. Parce que nous n’allons pas nous plier à des ordres manifestement illégaux’’, a-t-il ajouté.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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