La Guinée Equatoriale, le Canada, la Grèce, l’Autriche, la Mauritanie, l’Inde, le Vatican et le Ghana ont désormais de nouveaux ambassadeurs en Guinée. Ces diplomates ont présenté lundi leurs lettres de créances au colonel Mamadi Doumbouya lors d’une cérémonie au palais Mohamed V.

A tour de rôle, ils ont affiché leur volonté d’œuvrer pour l’approfondissement de la coopération profitable entre leurs pays respectifs et la Guinée.

Le diplomate Bonafacio Mitigo Bindang de la Guinée Equatoriale a souligné que ‘’la Guinée et la Guinée Equatoriale ont une histoire de coopération depuis des années’’. Nous avons des ambassadeurs à Paris et à New York qui ont étudié ici”.

Il s’est engagé à ‘’renforcer davantage nos liens de coopération notamment dans le domaine de l’agriculture’’.

Quant à Geneviève Mounier, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la du Canada, elle a rappelé que ‘’ça fait plus de 60 ans que la Guinée et le Canada travaillent ensemble notamment dans le secteur de la coopération pour le développement. On a travaillé ensemble sur beaucoup de projets. On va continuer à le faire ensemble pour resserrer les liens entre nos deux pays. On est ici pour accompagner la Guinée dans sa transition’’.

En lui emboitant le pas, l’ambassadeur Eftymios Georges de la Grèce a noté que ‘’la Guinée fait face à un ensemble de défis qui sont aussi des opportunités dans les domaines comme la construction, l’énergie, les transports maritimes. Nous avons beaucoup d’expériences dans ces domaines. Cela pourrait intéresser la Guinée dans un partenariat gagnant-gagnant pour nos deux peuples’’.

Même son de cloche pour la diplomate Ursula Fahringer, cheffe de la représentation diplomatique autrichienne en Guinée. Elle s’engage à travailler de manière inlassable pour ‘’renforcer et promouvoir davantage la coopération la Guinée et l’Autriche et soutenir le développement économique’’.

Elle fait remarquer qu’il ‘’y a des domaines dans lesquels l’Autriche a un savoir-faire comme l’hydrologie, la technologie, la santé, l’agriculture, la gestion des déchets, la transformation des productions agricoles. On doit voir où sont les intérêts concrets pour nos deux pays’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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