[dropcap]L[/dropcap]ors de l’ouverture la 76ème session de l’Assemblée générale le 21 septembre, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres a tiré la sonnette en déclarant que le monde est plus que jamais au bord du précipice.

Le numéro 1 de l’ONU estime que le monde doit se réveiller. ‘’Nous sommes moralement coupables de l’état du monde dans lequel nous vivons’’, a-t-il soutenu dans son discours prononcé à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies.

‘’Je suis ici pour tirer la sonnette d’alarme : le monde doit se réveiller.
Nous sommes au bord du précipice – et nous continuons de nous en approcher’’, alerte-t-il, assurant que ‘’jamais notre monde n’a été aussi menacé.  Ou plus divisé’’.

Antonio Gueterres précise que ‘’nous faisons face à la plus grande avalanche de crises de notre existence. L’heure de vérité a sonné. Le moment est venu d’agir.
Le moment est venu de redonner confiance. Le moment est venu de raviver l’espoir’’.

Il fait remarquer que ‘’nous assistons à une flambée des prises de pouvoir par la force.  Les coups d’État militaires reprennent. Et la désunion de la communauté internationale n’aide pas’’.

Selon le patron de l’ONU, les clivages géopolitiques sapent la coopération internationale et empêchent le Conseil de sécurité de prendre les décisions qui s’imposent. Ce qui l’amène à dire qu’un sentiment d’impunité s’installe.

Un discours qui intervient moins de trois semaines après l’éviction d’Alpha Condé du pouvoir par une junte militaire dirigée par le colonel Mamady Doumbouya. Un coup d’Etat que le secrétaire l’ONU a condamné avant d’exiger un retour à l’ordre constitutionnel.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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