A trois ans de la tenue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025), les autorités guinéennes s’activent pour doter la Guinée d’infrastructures pour abriter la plus grande compétition footballistique africaine.

Le ministre de la jeunesse et de sports assure que la Guinée est sur le bon chemin pour la tenue de rendez-vous du cuir rond dans notre pays.

‘’Un stade se construit en 18 mois, au maximum 24 mois. On a vu aujourd’hui au Sénégal un stade immense qui a été construit avec une approche extraordinaire. En Guinée, on a fait un choix de 15 000, 20 000 places et un stade de 40 000 places qu’on va construire à Conakry. Donc le challenge est largement relevable’’, rassure Bea Diallo.

Avant de souligner : ‘’Les entreprises qui sont là aujourd’hui sont non seulement certifiées par la FIFA et la CAF, mais aussi elles ont déjà construit des stades dans différents pays, notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire ou en Europe. Ce défi n’est pas énorme. Ce que nous devons mettre en place avec le gouvernement, c’est de trouver tout simplement les moyens qu’il faut pour pouvoir encadrer cela’’.

‘’On est dans la bonne dynamique avec le ministre du budget et celui des finances pour faire des propositions concrètes et avancer dans cet objectif qui, pour moi, est un point de non-retour à partir du moment où gérer cette CAN est estampillé Mamadi Doumbouya. On ne peut pas ne pas réussir ce défi’’, estime le patron du département en charge des sports.

‘’Je suis un boxeur et la boxe veut dire de ne pas reculer. Il faut pouvoir avancer surtout, parce qu’on doit rendre les guinéens fiers. Au-delà de la fierté des guinéens, il s’agit de montrer à la face du monde qu’on est vraiment un grand pays. L’approche du gouvernement, c’est qu’on nous a lancé un défi en disant que nous ne sommes pas une équipe de perdants. Nous sommes des gagnants. Et pour gagner, on doit se tenir la main et avancer ensemble. La Guinée serait déjà plus loin s’il y avait une volonté politique, si chacun accomplissait la mission qu’on lui a confiée’’, estime M. Diallo.

Il assure que ‘’ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’évènement.  C’est de doter le pays d’infrastructures. Il ne s’agit pas seulement du sport. Derrière, il y aura des hôpitaux, des routes qui vont être développées. Il y aura de l’eau et de l’électricité et tout ce qu’il faut pour permettre à notre pays de se développer. Aussi, il s’agit de créer aussi des emplois afin de permettre aux jeunes d’avoir un travail’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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