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Le CNRD n’entend pas céder aux pressions de la CEDEAO : ‘’la Guinée évolue en respectant son rythme’’

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Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a jusqu’au 25 avril pour établir un chronogramme de la transition. Faute de quoi, le colonel Mamadi Doumbouya et Cie exposent la Guinée à des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo estime la CEDEAO doit se ressaisir en se conformant à la réalité du pays.

‘’La Guinée évolue en respectant son rythme et en suivant son contexte . On aurait pu dire au lendemain du 5 septembre qu’on organise les élections dans deux mois.  Il y a une possibilité d’organiser des élections parce qu’on considérait qu’on a un corps électoral, on avait des urnes. Si c’était seulement pour organiser les élections, c’était faisable. Mais cela n’allait pas arranger le pays’’, affirme le ministre de l’urbanisme et de l’habitat.

Ousmane Gaoual Diallo dit à qui veut l’entendre que le CNRD ne céder à aucune pression extérieure. ‘’Il y a des préalables qu’il faut poser avant d’aller aux élections. Le chronogramme qui va en découler ne va pas être un dikta. La charte le dit clairement que le chronogramme sera établi avec l’ensemble des forces vives de la nation. Si le CNRD était sorti avec un calendrier, quelle serait la réaction du peuple de Guinée ?  Une transition, ce n’est pas une question de timing. Il y a aussi le contenu, donc ce qu’on veut faire durant cette transition’’, souligne-t-il.

Le porte-voix du gouvernement annonce que ‘’le CNRD et les forces vives vont fixer un calendrier qui tiendra compte du contexte guinéen et de sa situation’’ avant d’ajouter que ‘’la CEDEAO ne prend pas le bon chemin pour soigner les maux de la sous-région’’.

Pour illustrer ses propos, il soutient que ‘’le Mali et le Burkina par exemple, est-ce des élections qui doivent être leurs premières préoccupations aujourd’hui ou l’intégrité de leurs territoires ? Pour la CEDEAO, ce sont les élections d’abord. Mais pour les maliens et les burkinabè, c’est la sécurité d’abord. Il faut que la CEDEAO se ressaisisse et s’adapte à la réalité de chaque pays’’.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info 

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info

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