Le président de la transition se définit comme un panafricaniste convaincu. Jeudi, le colonel Mamadi Doumbouya a rassuré que le Mali peut compter, à tout moment, sur la fraternité et la solidarité du peuple de Guinée qui se tient débout à ses côtés.

En conseil des ministres, il a réaffirmé que les circonstances ont montré la nécessité pour la Guinée et le Mali de poursuivre et de renforcer davantage leur coopération, notamment dans les domaines économique et sécuritaire.

Pour le président de la transition, il est important de souligner la ‘’convergence de vues entre le peuple malien et guinéen pour affronter et relever ensemble nos défis communs’’, rappelant au passage que ‘’seul, on est rapide mais ensemble on va plus loin’’.

‘’Le président de la transition a mentionné avec force que la Guinée est aussi prête militairement à aider le Mali dans la défense et la sauvegarde de son intégrité territoriale’’, rapporte le porte-parole du gouvernement.

Ousmane Gaoua Diallo déclare que le colonel Mamadou Doumbouya tient au développement économique de la Guinée et du Mali. ‘’S’il y a une chose dont le président se dit être certain, c’est bien que nos deux pays n’ont jamais été aussi prêts de parvenir à une intégration économique comme c’est le cas maintenant’’, assure-t-il.

‘’Hier, on ne parlait que du port seulement. Ensuite, on a parlé de route et de carburant. Aujourd’hui, on se projette sur le chemin de fer’’, dévoile-t-il.

Selon toujours le ministre Ousmane Gaoual Diallo, ‘’le président a insisté que son frère Assimi Goita et lui ont la volonté et que c’est à leurs ministres respectifs de matérialiser cette vision tout en saisissant l’occasion d’informer le conseil, que pour poursuivre les travaux déjà initiés, une mission se rendra à Bamako dans les meilleurs délais afin de nous apporter des solutions concrètes et réalisables’’.

Aux dires du porte-parole du gouvernement, pour le président Doumbouya, ‘’si le lancement des travaux des rails entre la Guinée et le Mali devrait être le seul bilan de nos deux transitions, on pourra un jour dire et même l’histoire retiendra que ça en valait la peine’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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