Le colonel Doumbouya appelé à dialoguer avec la classe politique afin de ‘’clarifier le chronogramme et définir un timing raisonnable’’
Le président du parti Union pour un mouvement populaire (UMP) assure qu’il n’est pas du rôle du Conseil national de la transition (CNT) d’adopter le chronogramme de la transition, encore moins de définir sa durée. Boubacar Siddighy Diallo affirme que ce rôle est dévolu aux forces vives de nation et au Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).
Le président de l’UMP assure que le CNT ne représente nullement pas les forces vives de la nation pour définir la durée de la transition.
‘’Le CNT ne peut être interprété comme étant les forces vives. Le CNT, au sens de la transition, est une institution qui vient combler l’institution législative. Une fois que le CNT est devenu cette institution qui prend place de l’assemblée dans un pays normal, alors il n’est plus forces vives. Et s’il n’est plus forces vives. L’article 77 de la charte ne le concerne plus’’, rappelle Boubacar Siddighy Diallo.
Selon l’ancien parlementaire, ‘’c’est un amalgame de dire que le CNT va valider un chronogramme dont la date est déjà fixée. Le CNT n’est pas fondé de valider une date ou de la fixer (…). Le cadre de fixer la date de la transition échappe à l’Etat et au CNT. Parce que ça ne peut être ni un projet de loi, ni une proposition de loi’’.
‘’Cela doit être fixé par consensus et de commun accord par les forces vives de la nation’’, ajoute M. Diallo, exhortant le colonel Doumbouya à dialoguer avec les acteurs politiques pour définir la durée de la transition. ‘’Il doit appeler la classe politique pour clarifier le chronogramme et définir un timing raisonnable’’, suggère le président de l’UMP.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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