Le colonel Doumbouya met les points sur les i : ‘’Je n’ai pas d’amis ou de famille face à la corruption’’
Le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition a réaffirmé, à l’occasion du nouvel an, sa ferme détermination de lutter contre la prévarication des ressources publiques.
Le chef de l’Etat se dit qu’aucune réforme n’est facile. Mais, souligne-t-il dans son discours de nouvel an, ‘’nous sommes tous convaincus que les réformes engagées sont nécessaires pour faire avancer notre pays dans la voie de la bonne gouvernance’’.
Rappelant que la Guinée vient de loin, il souligne qu’une bataille acharnée est engagée contre la corruption qui avait gangréné l’économie nationale. A l’en croire, l’’objectif de ce combat est de ‘’moraliser la gestion du bien public’’.
C’est pourquoi, dit-il, ‘’la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite demeure mon cheval de bataille. Cette détermination sans faille a nécessité impérativement la création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Nous pouvons être fiers du travail accompli et j’en appelle au sens de responsabilité du peuple de Guinée de continuer à soutenir les actions visant à lutter contre la corruption et le détournement de deniers publics’’.
Au cours de l’année 2022, il déclare avoir mis l’accent sur la reddition des comptes publics et la récupération des biens de l’État, précisant que ‘’c’est une entreprise difficile, mais nécessaire pour le développement de notre pays, car, ce qui appartient à tous les guinéens ne doit être confisqué par une minorité’’.
Il assure qu’il savait que le parcours ne sera pas facile en s’engageant dans cette voie avec le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), avant de se dire convaincu que la ‘’grande majorité des guinéens salue cette démarche’’.
‘’Les effets de la corruption (la pauvreté, le sous-développement.) ne font pas de distinction et sont ressentis par toutes les couches sociales. Ils desservent la République, sapent ses fondements et freinent le progrès économique de notre Etat’’, fait-il remarquer à ses compatriotes, en appelant à une prise de conscience collective : ‘’Je n’ai pas d’amis ou de famille face à la corruption et le détournement de deniers publics. Et comme je vous avais promis, ma main ne tremblera pas’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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