Le président de la transition a pris part, ce mardi 21 février dans un complexe hôtelier de la place, à l’ouverture du symposium sur le constitutionnalisme en République de Guinée organisé par le Conseil national de la transition (CNT).

Le colonel Mamadi Doumbouya, devant une kyrielle d’invités, s’est dit conscient qu’une constitution ‘’mal ficelée nous amène à reprendre. Nous savons très bien que le pays a besoin de quiétude, pas de périodes transitoires en permanence’’.

Le locataire du palais Mohamed V estime qu’il est important que ‘’les guinéens  puissent écrire leur constitution, qu’elle ne soit pas ecrite par une personne, surtout que la constitution ne soit pas faite sur mesure pour un parti politique ou une personne politique.’’

C’est pourquoi, souligne le chef de l’Etat, ‘’nous avons dit dès le début que nous allons organiser la transition, mais on ne fera pas partie de l’après-transition. Pour nous, cela est clair et ça doit l’être. Nous demandons à ce que le mot ‘constitution’ puisse être mis à plat, pour réfléchir. Le CNT écrira la constitution, mais c’est au peuple de Guinée dans son entièreté qui l’adoptera par référendum’’.

Depuis le début, assure-t-il, ‘’nous avons dit que cette fois-ci, nous allons faire  les choses correctement. Parce qu’il faut faire les choses correctement pour se faire respecter (…). Nous allons faire une constitution qui résistera au temps et qui pourra être utile à nos enfants. Ça ne sera pas une constitution qui sera faite sur mesure. Donc, il est important de prendre en compte toutes les questions qui se posent et trouver la solution adéquate, une solution qui pourra être une solution à la guinéenne’’.

Le président de la transition insiste sur le fait qu’il ‘’faut prendre en compte toutes les questions parce que la Guinée, c’est de Yomou à Boulbinet. Il est donc important de prendre en compte tout ce qui n’a pas marché, le mettre à nu et trouver la solution plus adaptée à cela. Il ne s’agit pas de prendre les constitutions d’à côté ou prendre la photocopie des constitutions ou réécrire une constitution’’.

‘’Il faudra réfléchir sincèrement et le faire entre nous et Dieu. Nos enfants qui viendront demain, la constitution doit être utile à eux. Ça ne sera pas que pour nous les jeunes, parce que nous allons tous disparaître’’, souligne-t-il, assurant que la nouvelle constitution ‘’doit résister au temps’’.

Pathé Bah, pour VisionGuinee.Info

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