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Le conflit Cellou Dalein Diallo-Bah Oury ou le bicéphalisme à la tête de l’UFDG

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dalein oury[dropcap]D[/dropcap]epuis son exil forcé à Paris à la suite d’un complot imaginaire monté par Alpha Condé, Bah Oury essaie de prendre le leadership de l’UFDG. Il se transforme en co-président, il conteste et critique publiquement et régulièrement les décisions du bureau exécutif national et du président du parti.

Il est à rappeler que Bah Oury (BO) est le vice-président du parti et Cellou Dalein Diallo (CDD), le président.

Il est aussi à rappeler l’article statutaire sur le rôle des vice-présidents :

Article 14-6-9 : Vice-présidents

Élus pour un mandat de cinq ans par le Congrès, les vice-présidents assistent le Président dans l’exécution de son mandat. A la demande du Président, ils peuvent le représenter dans toutes les activités relevant de son mandat.

Ici on peut dire sans complaisance que le vice-président BO ne joue pas son rôle d’assistant du président du parti. Il viole ainsi les statuts de l’UFDG. Cette situation a créé une crise interne au sein du parti, qu’on ne peut cacher ou ignorer. Les membres du bureau exécutif et du conseil politique doivent immédiatement résoudre cette crise afin que la paix et le calme reviennent, pour rassurer les militants et pour à la fin éviter l’explosion de l’UFDG.

La position de BO et d’autres contestateurs du leadership de CDD est à comprendre et à respecter. L’UFDG ayant perdu deux élections présidentielles, il est compréhensible que certains responsables et cadres contestent le président CDD. La crise qui en découle doit trouver une solution politique.

CDD a aussi besoin d’une nouvelle légitimation, d’où l’obligation pour lui d’enclencher la procédure de la motion de confiance qui doit se tenir dans des conditions démocratiques et indiscutables, avec le vote à bulletins secrets.

La procédure de la motion de confiance peut être aussi utilisée par un chef de parti politique (très souvent en Allemagne et dans plusieurs démocraties) qui a perdu une élection, qui se sent contesté par certains responsables ou qui est en face d’une crise interne, et qui veut obtenir un vote de confiance de la part de la majorité des responsable de son parti politique.

CDD doit absolument et immédiatement mettre cette procédure en marche à travers un congrès extraordinaire ou une convention afin de confirmer ou de rétablir sa légitimité et la cohésion à la tête de l’UFDG.

S’il obtient la confiance des responsables, il peut proposer une nouvelle structure du bureau exécutif, soit supprimer les postes de vice-présidents ou renouveler le bureau exécutif actuel.

Naturellement BO peut aussi demander la tenue d’un congrès extraordinaire ou d’une convention et demander de mettre en jeu le poste de CDD.

Ainsi on en finira avec cette crise de manière politique et démocratique.

Lamine Camara
Frankfurt, Allemagne
Membre de l’UFDG

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