[dropcap]L[/dropcap]es enseignants contractuels de Guinée ont décidé de bouder les salles de classes pour exiger leur engagement à Fonction publique après six ans de services rendus pour certains et 7 ans pour d’autres.

 Interrogé par VisionGuinee sur les incidences que cela pourrait éventuellement avoir sur le bon déroulement des cours devant déboucher à la conduite à terme des programmes d’études, le directeur communal de l’Education de Ratoma minimise les conséquences de cette grève.  “Il n’y a pas d’incidences majeures. Moi, je suis dans une école où les contractuels qui ont cours ce matin de 8H à 10H sont effectivement présents. Peut-être que ce débrayage a été leur décision, mais il en a qui sont plus patriotes que d’autres. Si des problèmes sont posés à leur niveau, chacun a sa manière de réfléchir et d’agir conséquemment. Donc, à ce niveau-là, je ne peux pas admettre que ce soit l’ensemble des contractuels de Conakry qui aient débrayé. C’est une partie ou quelques individus qui débraient. Ils connaissent leurs devoirs et ils savent qu’ils ont des programmes à achever. Donc, s’ils se permettent de les suivre, ce sera à la dérive”, fait-il remarquer.

A la question de savoir quels sont les établissements scolaires où la présence des enseignants contractuels non solidaires au mot d’ordre de débrayage, M. Fofana cite entre autres le collège de Kaporo, lycée et collège de Kipé, le collège de Ratoma et le lycée et collège de Lambanyi.

A cette allure des choses, l’on est tenté de savoir si ce mouvement n’est-il pas en passe d’être étouffé. Attendons de voir !

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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