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Le député Damaro Camara, après l’ouverture du dialogue : ‘’il y a des points d’achoppement’’.

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[dropcap]A[/dropcap]u palais du peuple ce jeudi, s’est ouvert le dialogue entre la mouvance présidentielle et l’opposition républicaine en présence de la communauté internationale et de la société civile. Les deux parties se sont quittées après 4 heures de débats à huis clos sans trouver un terrain d’entente sur la question préjudicielle de l’opposition qui exige l’annulation du chronogramme électoral.

Damaro camaraFace à la presse, le député Damaro Camara a résumé le déroulement de la première journée de dialogue politique en ces termes : ‘’Aujourd’hui, c’était l’ouverture. Comme il fallait s’y attendre, il y a des points d’achoppement. On a planché sur l’établissement d’un ordre du jour pour les jours à venir’’. Malheureusement, déplore-t-il, ‘’il y a un point qui est parti des préalables de l’opposition pour participer au dialogue, c’est-à-dire le point préjudiciel pour rester au dialogue, qui est l’annulation du chronogramme en sa partie élections communales et communautaires’’.

A cette exigence de l’opposition, la mouvance est restée ferme sur sa position : ‘’Nous avons tout simplement dit qu’il est impossible de demander à une institution républicaine d’annuler dans la salle un chronogramme qu’elle a déjà établi. En plus, il ne nous revient pas de l’annuler. Il ne revient même pas à nous de demander à la CENI de l’annuler. On sait aujourd’hui que ce n’est pas possible’’, a tranché le président du groupe parlementaire de la majorité.

D’ailleurs, souligne-t-il, ‘’on ne peut pas avoir une assemblée nationale qu’on quitte délibérément et qu’à chaque fois, on veille modifier, amender, créer des lois par des hommes politiques autour d’une table alors qu’il y a des élus de la République pour toute la nation’’.

A la mouvance présidentielle, indique l’honorable Damaro Camara, ‘’nous avons clairement dit notre position. Nous sommes prêts à discuter de tous les problèmes sans tabou’’. Il estime par ailleurs que l’opposition a une lecture politique de tous les problèmes guinéens. ‘’Qu’ils soient juridiques, techniques ou financiers, l’opposition n’a qu’une lecture politique. Cela ne peut pas marcher. Quand c’est technique, il faut avoir une lecture technique. Et quand c’est politique, il faut avoir une lecture politique’’, a-t-il recommandé.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 628 32 85 65/sidy.bah@visionguinee.info

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