[dropcap]L’[/dropcap]opposition n’ira pas au dialogue avant la suspension des activités de la commission électorale nationale indépendante. C’est du moins le contenu du message de deux émissaires des opposants au régime Condé transmis au ministre de la Justice. Même si son parti, UGDD, est membre à part entière de l’opposition, le député Holomo Koni Kourouma semble ne pas partager pas le point de vue de ses pairs.

Mardi, l’honorable Holomo Koni Kourouma a indiqué que tout le temps perdu avant la reprise du dialogue rend difficile l’accomplissement de certaines conditions posée par l’opposition.  ‘’La date du 11 octobre approche à grand pas. Il ne faut pas perdre du temps, il faut tout de suite aller au dialogue sans préalables pour pouvoir discuter du chronogramme électoral‘’, a souligné le député, contacté par VisionGuinee.

‘’Si on ne discute pas des questions qui occupent le haut du pavé, il sera difficile d’exiger l’organisation des élections communales avant les présidentielles‘’ a-t-il poursuivi.  ‘’Il est légal d’organiser les communales le plus rapidement possible, d’autant il est aussi légal d’organiser la présidentielles entre le 11 octobre‘’.

Le débat sur les élections ne devrait pas se poser, aux dires de Holomo Koni Kourouma, même s’il admet que la question fondamentale tourne autour de la commission électorale nationale. ‘’On doit se demander si la CENI actuelle est capable d’organiser des élections crédibles et acceptées de tous sans violences. Si tel est le cas, il faudra en tirer les conséquences’’, commente-t-il à nouveau.

Par contre, assure le député de l’UGDD, s’il est prouvé que la commission électorale n’est pas apte à organiser des élections transparentes, il faudra la changer et la remplacer par une autre.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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