Battu 3-2 à l’aller, le Real Madrid l’a emporté à Bernabeu (2-1) et mis fin à trois ans de domination du Barça en Supercoupe d’Espagne. La saison des Madrilènes est lancée.
Le Real a débuté sa saison comme il avait achevé la précédente : en mettant un terme à l’hégémonie barcelonaise. Mercredi, les Madrilènes ont soulevé un trophée que les Blaugrana détenaient depuis trois saisons. En s’imposant à Bernabeu (2-1), mercredi, les Merengue ont remporté la Supercoupe d’Espagne. Le troisième titre de José Mourinho sur le banc madrilène. Déjà le premier pour Luka Modric, fraîchement arrivé de Tottenham et remplaçant de Mesut Özil dans les ultimes minutes.
Le but offert sur un plateau par Victor Valdes à Angel Di Maria, au Camp Nou (3-2), a, il est vrai, facilité la tâche du Real. Mais si le gardien catalan a vite craqué mercredi, il a tout fait pour se racheter. Sans lui, Gonzalo Higuain aurait sûrement signé un triplé. L’Argentin, une nouvelle préféré à Karim Benzema, n’a marqué qu’une fois, dès la 11e minute, bien aidé par un raté de Mascherano (1-0). Mais il a perdu trois duels devant Valdes, impérial en première période (6e et 22e), sauvé par son poteau gauche en seconde (80e).
Casillas a (aussi) sorti le grand jeu
Entre-temps, Cristiano Ronaldo avait mis le Real à l’abri (2-0, 19e), en échappant lui aussi à une défense décidément hors sujet. Le Portugais, déjà buteur à l’aller, en a profité pour remettre quelques pendules à l’heure. Cette cinquième réalisation en autant de Clasicos consécutifs le hisse à hauteur d’Ivan Zamorano, le seul, avant lui, à avoir réussi une telle performance.
Sur un coup franc parfaitement enroulé, Lionel Messi a de son côté égalé les 15 buts de Raul lors des Real-Barça. Insuffisant pour offrir à Tito Vilanova son premier trophée comme successeur de Pep Guardiola. Etouffé par le pressing madrilène, réduite à dix après l’expulsion prématurée -et justifiée- d’Adriano (28e), son équipe a tardé à sortir la tête de l’eau.
Et lorsqu’elle y est parvenue, elle s’est heurtée à Iker Casillas. Le gardien merengue a sorti le grand jeu quand il le fallait. Quand Pedro (62e) et Montoya, dans le temps additionnel (90e+2), se sont présentés face à lui. La réaction barcelonaise a été trop tardive, trop timide pour contrarier le Real. Qui reprend goût à dompter son rival de toujours.