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Le FNDC à la junte : ‘’Nous ne sommes plus dans une transition, mais dans une dictature’’

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Malgré sa dissolution par les autorités de la transition, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) ne compte pas baisser les bras. Il entend battre le pavé ce jeudi 16 février, pour exiger la libération des leaders d’opinions et les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Abdoulaye Oumou Sow, le chargé de communication du mouvement anti-troisième mandat d’Alpha Condé, dénonce la volonté de la junte faire taire toutes les voix dissonantes.

‘’La transition est en train de prendre une autre direction. Le 5 septembre, on nous avait annoncé qu’on n’allait pas répéter les erreurs du passé, que la justice allait être la boussole. Malheureusement, plus d’une année après, on a des prisonniers politiques qui sont arrêtés pour leurs opinions, le muselement des acteurs de la société civile, la restriction des droits civiques. Des citoyens n’arrivent pas à s’exprimer aujourd’hui. Donc, l’heure est très grave’’, dénonce-t-il.

Le responsable de la communication du CNRD estime que le retour rapide à l’ordre constitutionnel ne sera possible que par la libération des prisonniers politiques.

‘’Nous avons décidé, vu que la transition a pour objectif le retour à l’ordre constitutionnel, de se concentrer sur l’essentiel. L’essentiel, c’est de créer les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel et cela ne sera possible que par la libération des prisonniers politiques arrêtés depuis plus de 6 mois qui ont fait une grève de la faim pour pouvoir obtenir ne serait-ce qu’un procès’’, assure Abdoulaye Oumou Sow

‘’Nous demandons qu’ils soient libérés parce que c’est une détention prolongée, illégale et abusive. Les gens ont été kidnappés et amenés en prison. Au delà de ces personnes arrêtées, des citoyens sont toujours harcelés et poursuivis. Nous pensons que nous ne sommes plus dans une transition, mais dans une dictature. Cette dictature a pour objectif de faire taire toutes les voix dissonantes’’, fustige-t-il

Il rappelle à la junte que ‘’nous nous sommes battus pendant 3 ans pour que la Guinée soit un pays démocratique et vertueux. Nous n’allons pas accepter que la Guinée soit dans un perpétuel recommencement. Il est important que le peuple se mobilise pour être celui qui doit choisir ceux qui doivent diriger la Guinée’’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info 

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info

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