Traitée de tous les noms d’oiseaux par les opposants au troisième mandat d’Alpha Condé, la CEDEAO est aujourd’hui sollicitée par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) pour faciliter le dialogue entre la junte et les forces vives de la nation.
Le responsable chargé des opérations du FNDC estime que la CEDEAO ne peut pas être mise en marge de la transition.
Selon Ibrahima Diallo, ‘’il y a un désaccord depuis le mois de novembre entre le CNRD et le FNDC sur la question de la médiation de la CEDEAO. Mais nous espérons que dans les jours à venir, en fonction du contexte, parce que la crise est en train d’évoluer, la position du CNRD va évoluer. Parce qu’on ne peut pas se passer de cette institution sous-régionale’’.
Il rappelle que par le passé, la CEDEAO est restée sourde à l’appel du FNDC dans le combat contre le troisième mandat d’Alpha Condé.
‘’Nous avons eu des réserves concernant la CEDEAO pendant la lutte contre le troisième mandat, mais on ne peut pas se passer de la CEDEAO. C’est pourquoi, nous sommes allés vers la CEDEAO pour l’inviter à accompagner le processus. Il est de désigner un médiateur pour accompagner le processus qui se fera ici’’, souligne Ibrahima Diallo.
‘’Je pense que le CNRD devrait accepter cela pour que la CEDEAO puisse accepter de nous accompagner. Même si on s’accorde aujourd’hui pour aller aux élections, la Guinée n’a pas les moyens de financer ces élections’’, soutient-il.
A l’en croire, ‘’la CEDEAO est cette institution qui peut se mettre au-devant pour mobiliser des ressources afin d’accompagner le processus électoral. C’est important qu’on associe la CEDEAO. On ne peut pas se passer de la CEDEAO dans le contexte actuel de la transition en Guinée’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
00224 621 85 28 75/djiwo.barryvisionguinee.info