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Le Fonds africain pour la justice transitionnelle identifie les besoins en Guinée

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[dropcap]L[/dropcap]ancés la veille, les travaux  de concertation des acteurs de la Société civile et autres ONG de défense des droits de l’homme sur les besoins et les limitations en matière de justice transitionnelle ont pris fin le mercredi 24 juillet 2019 à Conakry à la satisfaction des représentants du Fonds africain pour la justice transitionnelle (ATJLF) basé à Accra.

Organisée par Africa Transitional Justice Legacy Fund (ATJLF), cette rencontre consultative de deux jours s’inscrit dans le cadre de l’édification de la paix, de la promotion des droits de l’homme et de la justice transitionnelle dans notre pays.

De l’état actuel du processus, présenté avec brio par l’expert représentant le Consortium des associations des jeunes pour la défense des droits des victimes de violences en Guinée (Cojedev),  Mamadou Boussouriou Diallo, plus connu sous le nom de Sénateur, un débat sur les enjeux de la Justice transitionnelle (JT) s’en est suivi après la présentation de l’engagement et des initiatives de la Société civile de Guinée faite avec l’appui de la modératrice Rissi Assani-Alabi d’ATJLF et le panel sur le rôle et la participation des médias du pays dans la promotion de la JT, réalisé par Chaïkou Baldé de l’Alliance des médias pour les droits humains.

Le second panel sur l’action des femmes et autres acteurs dans le processus de la JT est conduit par Mme Rissi. Elle transpose le débat devant un plateau de télé improvisé avec des prises de paroles des actrices de renom de la société civile comme Karine Tade Diallo de Wafrica, Hadja Mariama Aribot de la Cofig-Dcpd, Mariama Ciré Diallo du Collectif guinéen du 21e siècle, et Oumou Salamata Bah de la Pjdd.

Le tour de table et les questions des spectateurs que sont les participants conclut à intégrer la prise en compte du genre dans tout le processus de la JT en Guinée. Suite à cela, Joan Koomson d’ATJLF place les participants au même niveau d’information à propos du mode opératoire du Fonds africain.

Le lendemain, des travaux de groupe mettent un accent particulier sur les lacunes du processus de la JT, notamment le déficit de volonté politique dans l’application des recommandations du rapport de la Cprn et les tentatives de musèlement des OSC et des formations politiques, les enjeux à relever, les priorités et les initiatives à défendre dans le combat pour la préservation des droits humains.

Comment accéder aux subventions 

Mme Koomson d’ATJLF apporte la réponse : «Nous lancerons les premiers appels à propositions à la fin du mois juillet sur le site de l’ATJLF pour les délibérations d’octobre 2019. Sont éligibles toute OSC ou organisation à base communautaire des 7 pays couverts (Ghana, Liberia, Mali, Gambie, Guinée, Côte d’Ivoire et Nigeria). Pour ce faire, il faut évoluer, intégrer ou avoir des  relations solides avec des réseaux de victimes ou survivants de violation des droits humains et les communautés».

La durée de toute subvention octroyée par l’ATJLF est d’un à deux ans, avec des montants variant entre 1000 et 10 mille; 10 mille et 50 mille; et 50 mille et 70mille dollars US.

Au terme des consultations, le directeur Makmid Kamara exprime un sentiment d’avoir rempli sa mission à Conakry. Il dit son souhait d’aider le pays à reconstruire la paix et la quiétude sociale à travers les futurs projets devant apporter des changements notables dans la vie des personnes dont les droits sont bafoués.

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