Le général Amara Camara après le décès de son père : “On ne se réjouit pas de la mort d’un être aussi cher…”
Des hommages ont été rendus lundi au général Diarra Camara, ancien chef d’état-major général des armées, décédé le vendredi 9 février à Tunis des suites de maladie. La cérémonie s’est déroulée au Bataillon quartier général (BQG) du camp Almamy Samory Touré.
La cérémonie a connu la présence du Premier ministre Bernard Gomou, de membres du cabinet présidentiel et du gouvernement ainsi que de la hiérarchie militaire.
Le général Ibrahima Diallo, qui a côtoyé le défunt, a rappelé le rôle qu’il a joué dans la gestion de la crise de janvier et février 2007 en Guinée.
“Diarra est un homme doux et simple. Il a pu gérer ces problèmes. Nous avons travaillé ensemble. J’ai remarqué en lui un homme intelligent aux décisions fermes. Je n’ai pas été étonné que le général Lansana Conté le choisisse comme chef d’état-major général des armées. Car, à l’époque, l’armée guinéenne était dans une situation difficile”, témoigne le grand chancelier des ordres nationaux de Guinée.
S’exprimant au nom de la famille, le général Amara Camara a indiqué : “Papa, nous estimons que du haut du ciel, tu es présent parmi nous ici et que tu peux entendre que tous ces messages qui t’ont été adressés. Nous voulons rendre grâce à Dieu pour ces jours heureux que tu nous as donnés. Tu n’avais que le bonheur à partager. Gloire à Dieu pour cette fin si honorable pour ta personne, ta carrière, ta vie et l’homme de foi que tu es”.
“L’humilité, le silence, le respect étaient les premières choses que tous ceux qui t’ont côtoyé remarquaient au premier contact avec ta belle âme et ta personne personne. Par respect pour ces valeurs, je ne m’étalerai pas sur ta personne. Mais je vais résumer en disant que seul, tu es à la fois une histoire, une vie, une école, un modèle et un exemple. Merci pour tout Papa, mon général. Merci boss, comme on t’appelait très affectueusement”, ajoute le ministre secrétaire général de la présidence.
Avant de conclure : “On ne se réjouit pas de la mort d’un être aussi cher. Mais il est aussi évident que nous ne devons pas pleurer après tant d’attention et de sympathie dont nous avons été l’objet”.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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