Le Premier ministre assure que les femmes sont cœur des préoccupations du Comité national pour le rassemblement pour le développement (CNRD).  Bah Oury, en marge de la célébration du 8 mars, a annoncé que 30% des postes ministériels seront réservés à la gent féminine.

‘’Cette année, le thème est consacré à investir en faveur des femmes pour accélérer le rythme. Accélérer quel rythme ? C’est accélérer le rythme du recul de la pauvreté, c’est accélérer le rythme de faire en sorte que les enfants puissent vivre mieux, parce que mieux nourris avec des revenus familiaux qui leur permettent d’aller à l’école et de se soigner correctement’’, indique-t-il.

Avant de poursuivre : ‘’C’est la raison pour laquelle lorsqu’on consacre la Journée internationale des droits de la femme, c’est en d’autres termes la journée internationale de l’humanité toute entière. Parce que les femmes portent l’humanité. Elles sont le présent et l’avenir de l’humanité toute entière. Investir en faveur des femmes, c’est investir pour l’ensemble de la société’’.

Il promet d’accélérer ‘’le processus et travailler avec les services concernés des départements ministériels à faire en sorte de mutualiser les efforts pour éviter la dispersion et mutualiser l’ensemble des activités pour avoir des objectifs mesurables dans le moyen terme afin de se rendre compte que les politiques qui vont être mises en œuvre sont utiles pour l’ensemble de la population’’.

Bah Oury estime qu’il ‘’faut reconnaitre une chose, depuis quelques décennies, il y a des grandes améliorations en ce qui concerne notamment l’accès des femmes à l’école. Le taux de scolarisation des femmes a nettement évolué. Il nous reste maintenant à assurer leur représentation de manière équitable au niveau de nos institutions, au niveau des lieux de décision’’.

Il révèle que ‘’le président, le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya a d’ores et déjà indiqué que pour le prochain gouvernement, au minimum, il faudra qu’il y ait 30% de femmes. C’est un objectif minimum’’.

Le chef du gouvernement souhaite aller dans les prochaines années vers une ‘’parité et pourquoi pas plus de femmes dans les instances de prises de décisions. Ce n’est pas interdit, c’est quelque chose qui est atteignable. Parce que lorsque la femme veut, Dieu le veut’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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