[dropcap]P[/dropcap]arents, amis et autorités ont rendu un dernier hommage à l’adjudant-chef N’Famara Chérif Yansané, gendarme tué lundi dans des échauffourées à Bomboli, dans la haute banlieue de Conakry. Des obsèques ont été organisées vendredi au Haut commandement de la gendarmerie nationale 

Le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Ibrahima Baldé, a rappelé, au cours de la cérémonie, que l’adjudant-chef N’Famara Chérif Yansané a été ‘’lâchement assassiné le 19 février 2018 vers 9 heures à Bomboli sur l’axe Bambeto-Cosa’’.

‘’Dans le cadre de la sécurisation post-électorale des communales et des conséquences de mot d’ordre de grève lancée par une franche du syndicat libre des enseignant chercheurs de Guinée (SLEG), le personnel de l’USSEL a été déployé sur le terrain suivant un ordre d’opération de son commandement’’, indique le général Baldé

‘’Le lundi 19 février 2018 vers 9 heures, quand des heurts ont commencé à Bambeto-Magasin, des agents de sécurisation des élections déployés sur l’axe Cosa-Bambeto ont procédé à l’interpellation de l’un des meneurs qui a été conduit à la gendarmerie mobile N°18 à Cosa’’, relate-t-il.

Sur le chemin de retour pour Bambeto, précise-t-il, ‘’l’équipe a été lapidée par des loubards. Au cours de cette attaque, l’adjugent-chef N’Famara Yansané a été par un caillou à la tête. Il a été conduit immédiatement au Bataillon du quartier général où il a rendu l’âme’’.

Le haut commandant de la gendarmerie nationale estime que cet acte est ‘’l’œuvre de manipulateurs d’opinion qui cherchent à opposer les services de sécurité’’. Il rassure que ‘’les auteurs de ce crime crapuleux seront recherchés, interpellés. Ils seront traduits devant la justice pour être châtiés conformément à la loi’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info