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Le gouvernement ambitionne de faire 10.000 km de routes bitumées, 10.000 km de pistes rurales, 2000 km de chemins de fer d’ici 2040

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Le ministre du plan et de la coopération internationale assure qu’à travers le programme Simandou, les autorités de la transition ambitionnent de développer plusieurs secteurs en Guinée avant 2040.

‘’Simandou 2040 est une vision du chef de l’État. Cette vision de la Guinée va résister au temps et aux hommes’’, assure le ministre du plan et de la coopération internationale.

Dans les piliers de ce programme, explique Isamel Nabé, “il y a l’agro-industrie et le commerce. L’objectif principal, c’est que dans les 15 prochaines années, il faut qu’on aménage 10 millions de terres arables. Aujourd’hui, ce n’est pas facile de trouver 1000 hectares. Chaque ministre qui va arriver au ministère de l’agriculture va aménager un très grand nombre d’hectares’’.

Aussi, ajoute-t-il, ‘’il faut créer des zones industrielles. Si on peut créer 10 zones industrielles d’ici 2040, on est bien parti’’.

Pour l’autre pilier du programme Simandou 2040, c’est l’éducation et la culture. ‘’Nous ne voulons simplement faire de construction d’édifices, il faut aussi former. Il faut que nous ayons que nous ayons à peu près chaque année près d’un million de jeunes diplômés (…). Notre éducation doit être en parallèle avec notre culture. L’Asie a fait son développement tout en maintenant sa culture’’, souligne-t-il.

Aussi, mentionne M. Nabé, ‘’il y a les infrastructures, les transport et la technologie. Nous voulons que d’ici 2040, qu’on essaye d’avoir 10.000 km de routes bitumées, 10.000 km de pistes rurales, 2000 km de chemins de fer. Si on fait 600 km de toutes bitumées chaque année, en 15 ans, on aura 10.000 km au minimum. Aujourd’hui, avec le projet Simandou, on a650 km en cours d’exécution. Il faut développer le port en eau profonde’’.

Le 4ème pilier, dévoile-t-il, “il y a les finances et l’assurance et l’économie. Il faut qu’en Guinée, nous ayons notre propre banque d’habitat mais aussi notre propre banque agricole’’.

En ce qui concerne la santé et le bien-être, il a précis dans l’émission On fait le point qu’il ‘’ne s’agit pas simplement de faire des hôpitaux, il faut former des sages-femmes, des médecins. La Guinée doit avoir suffisamment de docteurs’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/ boussouriou.bah@visionguinee.info

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