Le journaliste Sékou Jamal Pendessa libre, après plus d’un mois de détention à la maison centrale de Conakry
Il a fallu une seule audience dans ce procès en appel pour que le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) soit situé sur son sort.
Le journaliste Sékou Jamal Pendessa rentre libre chez lui. La juge Fatou Bangoura l’a toutefois déclaré coupable des faits de provocation directe à un attroupement non armée ni suivi d’effets.
Pour la répression, notre confrère a été condamné à trois (3) mois d’emprisonnement dont un mois et six (6) jours ferme, le reste assorti de sursis et à 500 mille GNF d’amende.
“Il a été condamné au temps mis en prison”, réagit un de ses avovats, estimant que “la décision a été rendue en violation de la loi. Parce que pour le condamner à un mois et quelques jours, il faut qu’il commette une infraction”.
Maître Gabriel Faya Kamano assure que “M. Pendessa n’a commis aucune infraction. C’est pourquoi, nous avons toujours plaidé non coupable de la première instance jusqu’au procès en appel”.
“Le fait qu’il retourne à la maison est une bonne chose. Mais le fait de le condamner au temps mis et de salir son casier judiciaire est une mauvaise chose. C’est pourquoi, nous allons nous entretenir avec notre client pour décider avec lui d’exercer le pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Cour suprême”, a-t-il souligné.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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