Nommé à la tête de la direction générale de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, le magistrat Mohamed Diawara s’engage à gouverner dans un esprit de continuité, de loyauté et de collaboration. Pour lui, l’AGRASC occupe une place essentielle et éminemment stratégique dans le dispositif judiciaire, financier et économique de la Guinée.
Le nouveau directeur de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués a été installé dans ses fonctions. Il rappelle que son institution a pour mission ‘’d’assurer la gestion des biens saisis, confisqués ou faisant l’objet de mesures conservatoires au cours des procédures pénales, de centraliser la gestion des sommes saisies sur tout le territoire national, de procéder à l’aliénation ou à la destruction des biens confisqués et de garantir la traçabilité et la transparence dans la gestion des avoirs issus des procédures judiciaires’’.
Mohamed Diawara souligne que son agence joue un ‘’rôle de soutien technique et juridique auprès des juridictions pénales, tout en contribuant activement à la prévention et à la répression de la délinquance économique et financière’’.
Tout en assurant que la ‘’mission collective est de la rendre plus performante, plus transparente et plus utile à la nation’’, il note que l’Agence doit être un ‘’outil d’efficacité, de rigueur et d’intégrité, garantissant une gestion exemplaire des biens saisis et confisqués, dans le respect de la loi et de l’intérêt public’’.
Dans sa nouvelle mission, le magistrat s’engage à ‘’diversifier les sources de financement, à développer des formations spécifiques, à assurer la déconcentration des activités et missions à travers la création d’antennes régionales et préfectorales, à mieux impliquer, informer et sensibiliser les magistrats et les services de greffe auprès des juridictions”.
Il entend également “construire et asseoir une doctrine judiciaire qui privilégie les sanctions patrimoniales financières, mobilières et immobilières à l’encontre des auteurs d’infractions économiques et financières, à mobiliser des ressources additionnelles, à soutenir et abonder le fonds d’aide juridictionnelle afin d’assister financièrement les victimes n’ayant pu obtenir réparation’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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