[dropcap]C[/dropcap]e samedi 1er décembre, le chef coutumier de la Basse-côte, Elhadj Sékhouna Soumah qui présidait les premières journées de concertation intitulées «Quel avenir pour la Basse Côte?», a invité les cadres soussous à cultiver l’entente entre eux, à regarder dans la même direction, afin de ne pas se faire sous-estimer sur l’échiquier sociopolitique national.
Il a laissé entendre à chacun et à tous qu’il faudra dorénavant conquérir les postes électifs municipaux et exercer également le pouvoir local.
Il a réitéré aussi son appel aux héritiers et autres propriétaires fonciers de sa communauté à ne point dilapider leur bien sacré qu’est la terre léguée par leurs ancêtres premiers habitants de cette partie de la Guinée d’aujourd’hui.
A cette catégorie de basse-côtiers, le Kountigui a conseillé de ne revendre désormais qu’une partie ou au maximum quatre parcelles de leur héritage terrien à ceux qui viennent d’ailleurs.
Ancien président des présidents de Communautés rurales de développement (CRD) sous le régime Lansana Conté, le chef coutumier de la Basse-côte a été l’un des fervents soutiens à l’opposant Cellou Dalein Diallo avant de changer (officiellement) de langage et de camp politique. Il est actuellement, l’un des piliers du régime Alpha Condé.
Par Le Populaire
Heureusement, cette « Basse de Guinée » du Kountigui concerne juste les villes de Dubreka, Coyah, Formariage et une partie de Kindia. Boffa, Dieu merci, Boké, Fria et Télimelé ne semblent pas se trouver dans cette comédie-cynique.
Quand un homme n’a aucune maitrise de l’enseignement de l’école française et l’école coranique, c’est utopique de rester derrière lui ou de lui confier une certaine responsabilité dans un village.