[dropcap]D[/dropcap]ans un courrier adressé au maire de Matam, les Forces sociales ont annoncé l’organisation d’une manifestation pacifique, le 22 janvier prochain, dans le but d’exprimer leur désaccord face à la cherté de la vie, la privation des libertés publiques, la mauvaise gouvernance et la réduction du prix du carburant à la pompe.

Le maire Seydouba Sacko n’a pas donné son feu vert à cette protestation de rue.

La première autorité de Matam affirme qu’après une ‘’évaluation de la capacité du stade de Bonfi où vous comptez mobiliser plus d’un million de citoyens et la situation sécuritaire de la zone environnante abritant deux grands marchés, des stations-services, le collège et lycée Bonfi en ce début de reprise des cours dans les établissements scolaires, une manifestation ne peut être autorisée’’.

Il affirme que dans leur correspondance, les Forces sociales annoncent qu’elles vont mobiliser un million de personnes. Pour justifier le refus d’autoriser la marche, le maire de Matam indique que ‘’le stade de Bonfi ne peut pas contenir un million de personnes. Il y a trois ou quatre stations-services en face de ce stade. Le collège et le lycée Bonfi sont à 20 mètres de là’’.

Le patron de la mairie de Matam avance une autre raison de son refus : ‘’Mon département de tutelle a interdit toute marche’’. Seydouba Sacko assure qu’il ne peut pas se permettre de donner son feu à cette protestation alors que les ‘’enfants ont fait plus de 3 mois sans aller à l’école’’.

Pathé BAH, pouur VisionGuinee.Info

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