Le Mali, le Burkina et le Niger se retirent de la CEDEAO : “C’est une décision contre-productive”, selon Bah Oury
A travers un communiqué conjoint, les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont annoncé, ce dimanche 29 janvier, leur retrait de la CEDEAO. L’ancien ministre Bah Oury juge cette décision des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) inopportune.
L’ancien ministre de la réconciliation nationale assure que les autorités du Mali, du Burkina et du Niger, en décidant de rompre les liens avec la CEDEAO, ont pris une “lourde et inopportune responsabilité devant l’histoire.C’est une décision contre-productive,qui accentue leur isolement politique”.
Bah Oury reste convaincu que cette décision des juntes militaires du Mali, du Burkina et Niger n’est pas sans risques.
“L’Association des États du Sahel (AES) se laisse ainsi engagée dans la géopolitique des conflits internationaux qui l’expose davantage à être la proie d’ intérêts extra-africains et avec en prime l’approfondissement des conflits meurtriers dans ces vastes territoires”, estime-t-il.
Selon le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), “la CEDEAO paye ainsi son laxisme de cette dernière décennie. Tournée plus vers la sauvegarde des intérêts des dirigeants, elle a laissé sa crédibilité s’éroder et est devenue inaudible. En dépit de nos griefs à son égard son existence s’est avérée utile. Elle doit survivre”.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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