[dropcap]L[/dropcap]e retard dans le démarrage d’un spectacle du très adulé groupe de danse et de musique urbaine Instinct Killers a irrité la colère des mélomanes samedi 7 mars. Ils s’en sont pris aux chaises, ventilateurs et autres instruments qui assuraient la sonorisation de la maison des jeunes de la ville.
Cette situation a conduit à l’interpellation des organisateurs ainsi que les artistes qui devaient s’y produire. A la faveur des négociations engagées à l’effet de leur libération, les Instinct Killers et leur manager, Siaka Kébé ont recouvré leur liberté. Et le groupe offrira le surlendemain son concert. Mais cette fois-ci au stade MBalou Mady Diakité de Kankan.
Le lendemain, le groupe de Conakry devrait enfin rallier la capitale. A l’heure du départ au petit matin, les artistes et tout l’équipage se sont embarqués dans leur véhicule de transport. Mais Siaka Kébé, leur manager ne monte pas, arguant qu’il ne voyage pas avec ses protégés qu’il soupçonne de vouloir le tuer.
‘’Je n’irai pas avec eux à Conakry dans la même voiture, ils veulent me tuer’’, accuse –à tort ou à raison-. Et depuis, le Big Manager comme on l’appelle si affectueusement semble avoir perdu le repère dans le Nabaya.
Retranché désormais chez son oncle, le préfet de la localité, Siaka se sent plus que jamais au cachot. ‘’Je suis en prison, je me demande pourquoi ils ne veulent vraiment pas me relâcher’’, s’interroge-t-il pertinemment.
La question qui se pose désormais, est celle de savoir si le directeur général de Contacts Evolutions n’est-il pas envouté par des esprits malveillants. Cela a tout l’air. Car, le promoteur de jeunes talents se trouve dans une situation peu familière d’une personne normale.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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