Les résultats de l’évaluation des partis politiques par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation sont disponibles. Le département que dirige le ministre Ibrahim Kalil Condé a été interpellé sur le non-paiement des subventions. 

Lors de la rencontre, de nombreux leaders politiques ont attiré l’attention sur le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation sur le fait que leurs partis ne bénéficient d’aucune subvention de la part de l’Etat.

‘’Si on se fie aux règles, même 10 partis ne méritent pas la subvention de l’Etat. Rares sont des formations politiques en Guinée qui respectent le contenu de la loi portant subvention publique des activités des partis politiques. Si l’on s’en tient aux dispositions de cette loi, dit-elle, les partis politiques qui vont bénéficier de ce financement de la part de l’Etat ne seront pas nombreux’’, répond Zenab Touré, directrice en charge des affaires politiques et de l’administration électorale.

‘’Lisez le contenu de la loi portant subvention publique des activités des partis politiques.  Il y a des règles établies, il y a tellement de conditionnalités cachées que si vous les appliquez, vous n’allez pas avoir 10 partis politiques pour bénéficier d’une subvention. La loi vous demande si vous avez participé à une élection nationale, le nombre de femmes élues, le nombre de députés, est-ce que vous avez eu des conseillers ? Donc, si on doit aller dans ce sens, il n’y aura pas 10 partis qui auront droit à cette subvention’’, persiste et signe l’ancienne patronne du fichier électoral à la CENI.

Elle exhorte les acteurs politiques à se référer à la loi. ‘’Quand vous lisez, vous allez comprendre qu’il y a des dispositions prises pour accéder à des financements. Si un parti politique n’a pas de compte bancaire, comment va-il accéder à une subvention ? Le chèque va être établi au nom du parti, pas d’un leader politique’’, coupe-t-elle court.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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