A ceux estiment que les partis politiques sont écartés du processus de transition par les autorités, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation rassure que le recensement administratif à vocation d’état civil ne concerne pas les politiques.

‘’Allons-nous faire des accords politiques en se passant aux règles de gestion de l’établissement du fichier électoral ? Je dis non ! Il y a une loi de la République qui encadre tout le processus’’, indique la directrice des affaires politiques du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Selon Zenab Touré, ‘’quand vous prenez l’actualisation du découpage administratif, au sein du MATD, il y a une direction de l’administration du territoire. C’est la crise de confiance qui a amené tous les acteurs politiques soient dans tout, sans aucune base légale. Nous sommes dans une période de transition. Dans cette rectification institutionnelle, il faut que chacun ait confiance à l’autre’’.

Aussi, poursuit-elle, ‘’quand vous prenez la cartographie pour aller géolocaliser les écoles qui peuvent être des centres de vote dans les différentes localités, l’Institut national de géographie, dans ses prérogatives, doit établir ces travaux. Ça permet de rendre crédible le fichier électoral. Il n’y a plus de délocalisation possible. Quand vous allez vous enrôler, on va vous indiquer 2 à 3 centres de vote, vous allez choisir où vous voulez qu’on vous enrôlez. Par le passé, on a connu la délocalisation des électeurs. Avec l’expérience que nous avons acquise dans l’organisation des élections, il fallait corriger cela’’.

Aujourd’hui, à l’en croire, ‘’les kits d’enrôlement ont des GPS qui permettent de savoir si l’agent recenseur et les membres de la commission administrative sont passés à tous les endroits. On ne vient plus se fixer à un endroit où tous les secteurs d’un district vont venir pour se mélanger. Aujourd’hui, avec la mobilité des kits, chaque secteur a son point d’enrôlement. Et les kits tournent à l’intérieur des districts, secteur par secteur suivant la population estimée. C’est une garantie de la crédibilité’’.

Elle estime qu’à un ‘’moment donné, il va falloir que nous acceptions de respecter nos lois dans leur application. C’est ce que nous sommes en train de faire. Les politiques seront des candidats, ils doivent compétir. Nous, on est dans un processus de Recensement administratif à vocation d’état civil. On n’est pas dans un processus de recensement électoral. C’est très différent. Sinon, on n’aurait pas des enfants de 10 ans. Et quand on est dans ce processus, c’est l’administration qui fait le travail et non les politiques’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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