Pour garantir l’intégrité des examens nationaux, une gestion transparente et infaillible des acteurs impliqués est primordiale. C’est sur ce levier que le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a décidé d’agir en modernisant ses processus.

Sous l’impulsion de la direction générale des examens et contrôles scolaires, une nouvelle architecture numérique a été déployée. Son objectif principal est d’éviter tout chevauchement dans les fonctions attribuées au personnel. Désormais, l’affectation d’un professionnel de l’éducation au sein dans une commission le rend automatiquement indisponible pour une autre.

Lors de la clôture d’un atelier de présentation du rapport d’utilisation de la plateforme de gestion du flux des élèves des classes intermédiaires et au lancement officiel des plateformes numériques pour l’année scolaire 2025-2026 dans les établissements, ce mercredi 22 octobre 2025 à Conakry, le directeur général, Mamadi 49 Keïta, a précisé les modalités de cette modernisation.

‘’Nous avons décidé d’informatiser la gestion des différentes commissions des examens nationaux, à savoir les surveillants, les correcteurs, les délégués. Nous avons informatisé toutes ces commissions. C’est-à-dire qu’une fois que vous êtes correcteur au baccalauréat, vous ne pouvez plus être correcteur et surveillant à la fois. Le système est informatisé pour éviter les doublons sur la liste de nos correcteurs’’, déclare M. Keïta.

Cette transformation digitale s’étend également à la gestion des dossiers scolaires. Afin de mettre un terme aux transferts d’élèves frauduleux entre établissements, le département a uniformisé le modèle des attestations délivrées aux classes intermédiaires, du collège jusqu’au lycée.

Cette initiative, qui inscrit l’administration scolaire dans l’ère du numérique, a été salué par le ministre en charge de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Jean Paul Cedy.

Pour lui, ‘’aller vers la digitalisation aujourd’hui dans le monde est une nécessité. Qu’un département de notre ministère, notamment le service des examens, en soit bien conscient et utilise cette digitalisation comme outil de normalisation de notre travail, je ne peux qu’en être satisfait’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.info

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