Dans une capitale qui manque de parkings de stationnement de véhicules, les propriétaires des engins roulants sont souvent victimes d’extorsion d’argent. Mécontent de cette gestion qui relève des autorités du gouvernorat de Conakry, le ministre de la sécurité et de la protection civile réclame des comptes.

‘’On a également de problème au niveau des grues. On prend des véhicules de citoyens pour leur faire payer 300 000 GNF à 350 000 GNF. C’est quasiment un business. Où va cet argent ? C’est un business, il faut arriver à régler ça’’, exige Bachir Diallo.

Avant de dire : ‘’Le ministère de la sécurité a deux options : soit, on a nos propres grues et on travaille ou alors on fait un partenariat public-privé. Dans ce cas, la société envoie les grues, l’Etat prend une partie et l’autre revient à la société. Chaque fois qu’il y a un véhicule enlevé, il se présente et fait le travail’’.

Le général à la retraite rappelle que ‘’le ministère de la sécurité doit être un grand acteur de la mobilisation des recettes de l’Etat notamment à travers les verbalisations. Cette année, on a pu mobiliser 200 000 000 GNF. C’est très peu. On est en train d’aller vers la dématérialisation de ce processus pour permettre à la police d’être un élément important de la mobilisation des ressources’’.

Accusé d’être un corps qui donne une mauvaise image de la Guinée, le ministre de la sécurité et de la protection civile prend la défense de la police tout en soulignant que des réformes qu’il faut continuer à faire.

‘’J’ai reçu plusieurs demandes de sécurisation de regroupement, couvrements de tous genres. Et la direction nationale de la police joue un rôle extrêmement important sur ça. Et j’ai souvent reçu des lettres de remerciements. Lorsque vous avez des évènements culturels, adressez juste la demande à notre département, ça va être satisfait. C’est un service public que nous produisons. C’est l’un des aspects pour lesquels je suis très satisfait dans la police’’, dira-t-il.

Toutefois, souligne Bachir Diallo, ‘’quand vous arrivez à la police et qu’on vous manque de respect, il ne faut pas hésiter à remonter l’information. Vous avez plusieurs canaux, faites tout pour qu’on le sache et on prendra les dispositions qui s’imposent. On est une police au service des citoyens. Donc, il nous revient de bien vous traiter. Dans toutes les structures, il des brebis galeuses qu’il faudrait mettre à l’ordre, mais il faudrait qu’on le sache’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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