Quelques jours après l’explosion du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum, le ministre de la sécurité et de protection, coordinateur de la cellule de crise, pose le diagnostic. Ce jeudi 21 décembre, au cours d’une rencontre avec une délégation ivoirienne venue faire un don de médicaments et de prestation, le général à la retraite Bachir Diallo a évoqué les conséquences de ce drame.

D’entrée, le colonel Serge Vital Oulai, chef de mission ivoirienne a indiqué que ‘’l’Etat ivoirien s’est senti solidaire de  ce qui s’est passé et a dépêché une délégation pour venir accompagner et exprimer toute sa solidarité vis-à-vis du peuple de la République de Guinée’’.

Avant de souligner que sa mission entend s’associer à ‘’cet élan de solidarité, participer à l’intervention qui consistera à surveiller l’état d’aggravation des victimes et de participer à la gestion post-accidentelle’’.

En saluant l’arrivée à Conakry de ces émissaires du président Alassane Ouattara, le ministre de la sécurité et de la protection civile a annoncé une équipe pluridisciplinaire qui va gérer les conséquences de ce sinistre. Selon le général Bachir Diallo, ‘’les conséquences sont énormes et se manifestent à tous les niveaux. D’abord, il y a un ralentissement total de la vie économique. Et vous avez des conséquences sur l’environnement’’.

Il fait remarquer que ‘’les populations environnantes ont été directement impactées et n’ont plus où dormir et de quoi manger. Il faut s’en occuper. Plus grave, ce sont les blessés graves. Et la plupart des services publics qui se trouvaient de ce rayon ont été impactés, certains ne sont plus en mesure d’être utilisés’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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