Le ministre de la sécurité et de la protection civile assure que depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir, son département multiplie des actions pour redorer son blason.  Bachir Diallo affirme qu’à son arrivée à la tête de ce département, beaucoup de services n’étaient pas opérationnels.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile rappelle que ‘’le travail de la police et des forces armées est un travail 24h/24,  7j/7. C’est dans l’article 3 alinéas 1 du code spécial des agents de police. Le policier doit être disponible 24h/24. Il ne doit pas avoir des activités lucratives et il lui est interdit de faire du syndicalisme ainsi que toute manifestation. Donc, dans les conditions normales, même lorsqu’il y a une bagarre nocturne, la police devrait intervenir. C’est dans ce cadre qu’on a créé la police de proximité pour s’occuper de cette question de façon plus spécifique dans les quartiers et dans certaines zones. Cela éviterait à la police d’aller régler un problème de bagarre entre des individus alors qu’elle a une mission régalienne ailleurs’’.

A son arrivée au ministère de la sécurité et de la protection civile, Bachir Diallo affirme que ‘’le numéro vert existait, mais pas fonctionnel. On en a tellement discuté en conseil de cabinet. Maintenant, il y a 3 numéros verts  qui sont devenus réellement fonctionnels’’. Car, estime-t-il ‘’lorsqu’un citoyen a un problème de sécurité puisse prendre son cellulaire pour appeler afin de pouvoir régler son problème’’.

Le patron du département en charge de la sécurité et de la protection civile avoue qu’il ‘’y a une faible présence de sapeurs-pompiers en Guinée. Pourtant, dit-il, ‘’c’est une unité qui doit exister, être visible dans nos différentes régions administratives et les zones minières’’.

‘’J’ai acheté des camions de sapeurs-pompiers et une ambulance d’occasion pour les intégrer dans le dispositif des forces spéciales, parce qu’à un moment donné, je me suis dit que si le palais Mohamed V brulait, il n’y a aucun véhicule à côté, alors que nous y avons la première institution du pays à savoir le chef de l’Etat, à côté, il y a la primature et plein de ministères (…). Désormais, quand il y a un problème, ce sont eux qui vont s’en occuper’’, ajoute-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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