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Le ministre Bogola déplore : ‘’Sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen, nous n’avons pas d’infrastructures, tous les domaines ont été pratiquement vendus’’

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Ce samedi 26 octobre, à l’occasion de la pose de la première pierre du Centre de loisirs sportifs de Wanindara, le ministre de la jeunesse et des sports a réitéré la détermination des autorités de la transition de mettre en place des infrastructures dédiées à la couche juvénile.

En compagnie du représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Guinée, Kéamou Bogola Haba a déploré le manque des infrastructures sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen. Extraits…

‘’J’étais sur ce terrain en octobre 2020. J’étais venu pour un meeting avec le ministre Ousmane Gaoual. Il n’était pas ministre à l’époque. Nous avions fait un discours de réclamation. Oui ! Parce que nous étions en train de réclamer le pouvoir. Aujourd’hui, je suis membre du gouvernement, Ousmane Gaoual est membre du gouvernement. Ce qui veut dire que nous sommes au pouvoir.

Des réalisations obligatoires…

Aujourd’hui, ce qui est extrêmement important, c’est que nous avons un jeune au pouvoir : le général Mamadi Doumbouya. Dans le gouvernement, vous avez beaucoup de jeunes qui étaient hier en train de réclamer l’amélioration des conditions de vie des jeunes dont je suis l’un des témoins.

Dans les mairies, nous avons des jeunes. Et maintenant, dans les quartiers, nous avons des jeunes. Ce qui veut dire que ce que nous venons faire ici à Wanindara, c’est une obligation. Ce n’est pas de l’aumône. C’est une obligation parce que nous avons demandé au pouvoir de réaliser ce dont nous avons besoin dans nos quartiers. Si les jeunes sont au pouvoir, c’est une obligation pour nous de le faire.

Depuis que nous sommes arrivés, le président de la République a défini les trois priorités. La première, c’est le vivre-ensemble, donc la cohésion sociale. Nous nous investissons afin du vivre ensemble une réalité sociale. Le 2ème point, c’est l’économie. Et on vient de nous doter d’un programme. C’est dans ce programme économique qu’on nous dit de s’occuper sainement la jeunesse. Nous avons établi ensemble un programme au ministère de la jeunesse. Vous ne pouvez pas occuper les jeunes si les jeunes n’ont pas d’infrastructures, d’écoles, d’ateliers et s’ils ne travaillent pas. C’est pour cela que nous avons travaillé avec le Programme des Nations Unies pour le développement pendant plus de 2 mois pour établir le Programme d’appui à l’emploi, à l’autonomisation et à l’occupation de la jeunesse.

Et, dans ce programme, il y a le programme de stage, le volontariat que nous avons lancé à Kankan. Et l’autre, c’est l’aménagement de ce lieu à Wanidara qui vient compléter ce que nous avons déjà commencé.

L’axe Hamdallaye-Kagbelen dépourvu d’infrastructures…

Sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen, vous êtes d’accord avec moi que nous n’avons pas d’infrastructures, tous les domaines ont été pratiquement vendus, nous n’avons pas d’espaces pour les jeunes. L’espace que nous avons trouvé à Cosa est en cours de construction. Par la grâce de Dieu, l’émergence de Cosa sera bientôt mise à la disposition de la jeunesse. Mais de Cosa jusqu’à Kagbelen, nous n’avons pas trouvé aucun espace. Le seul espace qu’on a, c’est Wanindara. C’est pour cela que nous avons mis Wanindara dans les priorités pour le projet. Et le PNUD, notre partenaire, a accepté de nous accompagner.

Pas le temps de promesses…

Il ne faut pas continuer à faire des promesses sans les réaliser. Comme vous le savez, ce n’est plus le temps de Papa promesses. Donc ça change. Donc là, Papa promesses et Jeune promesses, c’est deux choses différentes. Maintenant que le chantier est fait, je dis aux maires, aux jeunes qui sont avec nous, c’est de notre responsabilité de chercher d’autres domaines pour que nous puissions les aménager. Parce que si nous n’avons pas de domaines, il faut que nous collaborions avec tous les urbanistes et les habitants pour pouvoir récupérer les domaines qui appartiennent à la jeunesse. Si vous faites votre part, évidemment, nous allons chercher les partenaires.

Des infrastructures à travers le projet Simandou…

Le projet minier de Simandou va nous permettre à la Guinée de multiplier son PIB par 4, l’État va avoir de l’argent (…). Dans ce cas, nous aurons de l’argent. Mais si nous n’avons pas de terrains pour faire des maisons pour les jeunes, ça sera très difficile. C’est pour cela que nous comptons sur les nouveaux chefs de quartier, les conseils de quartier, les délégations spéciales pour identifier les domaines qui appartenaient à l’État, pour qu’on puisse les récupérer et les aménager.

Le dernier programme qui est lié à ce programme-là, c’est l’électrification des terrains de Soloprimo et de Kipé. Vous vous rappelez, pendant le monde de carême, nous étions obligés, il y a deux ans, d’organiser une compétition en pleine rue. Car c’est ce lieu qui était éclairé. Ça, c’est du côté de Bomboli. Alors, notre objectif, c’est que cette année, ce tournoi ne se tienne pas dans la rue (…). Si ces deux terrains sont électrifiés, alors forcément, pendant le mois de ramadan prochain, on pourra y jouer’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 98 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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