Le ministre de la jeunesse et des sports a reçu ce mercredi 6 novembre le directeur politique du bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Bogola Haba s’est réjoui de la présence des émissaires des Nations Unies en Guinée.

‘’Nous sommes très heureux que le système des Nations Unies ait répondu à l’appel du gouvernement. Et sur instruction du Premier ministre, nous les avons reçus. Et nous leur avons expliqué ce qu’il faut pour que la jeunesse participe activement au processus électoral’’, indique le ministre de la jeunesse et des sports.

Évidemment, assure Bogola Haba, ‘’ils étaient intéressés de savoir si la jeunesse participe à la vie politique, à la vie décisionnaire de notre pays. Et, nous avons démontré que depuis le 5 septembre, l’administration s’est rajeunie, les communes se sont rajeunies, les quartiers se sont rajeunis et le Parlement s’est rajeuni. Le défi qui se pose, c’est qu’après les élections, est-ce que nous aurons le même taux de présence des jeunes dans les institutions et dans l’administration ? C’est la question principale, car de nos jours, c’est 80% et plus en termes d’occupation des postes importants de notre administration et dans nos institutions’’.

Des jeunes à l’intérieur du pays…

Le patron du département de la jeunesse et des sports dit avoir expliqué aux émissaires des Nations Unies des programmes importants qui sont d’ordre structurel de son ministère. ‘’Nous voulons que les jeunes dès maintenant soient déployés dans nos villages qui sont les zones les plus reculées où le problème électoral se pose. Parce que c’est dans les villages où nous avons besoin pendant les élections des sensibilisations, de couverture du bureau de vote’’.

‘’Nous voulons qu’ils nous appuient pour que nous déployions ces jeunes dans ces zones où ils pourront être des relais pour le processus électoral à venir. Au lieu de prendre des ans à Conakry, ils seront déjà dans ces zones comme évidemment volontaires, dans le cadre de leur appui à nos communautés’’, estime M. Haba.

Et, souligne-t-il ‘’pendant les élections, ça serait un bon appui extrêmement important. Il faut donc prendre les jeunes ici et les envoyer.

Des jeunes incorruptibles…

Aussi, dit-il, ‘’nous avons parlé de l’ensemble des programmes que nous avons avec le système des Nations Unies, avec la haute intensité de main-d’œuvre qui permet d’occuper les jeunes sainement et que les élections ne deviennent pas une activité qui peut biaiser le résultat. Parce que si les jeunes sont pauvres, ils n’ont rien, ils pourront biaiser le processus électoral par la corruption électorale. Nous ne voulons plus que les jeunes soient ça’’.

‘’Les jeunes sont ceux qui vont faire le recensement. Il faut qu’ils soient capables d’être incorruptibles quand ils font le fichier électoral. Il faut qu’ils soient capables d’être incorruptibles quand ils seront dans les bureaux de vote. Et dans ce cas, il faut qu’ils aient des activités économiques qui leur permettent d’être autonomes’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuineee.info

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