En compagnie de membres du Conseil national du dialogue social, le ministre du Travail et de la fonction publique a remis ce mercredi au Premier ministre le rapport annuel d’activités de cet organisme gouvernemental. A cette occasion, Bah Oury a appelé les guinéens à promouvoir la stabilité.

Au cours de la rencontre, le président du Conseil national de dialogue social a rappelé que son entité vise à  s’impliquer dans la prévention, la résolution des conflits et le maintien de la stabilité sociale dans le secteur public et celui du privé.

Pour Dr Alia Camara, l’élaboration du rapport annuel sur le dialogue social vise à ‘’rechercher les solutions les appropriées pour toutes les questions concernant le monde du travail, de s’impliquer dans les conflits majeurs dans le monde du travail et de l’administration publique et en assurer l’arbitrage, de veiller au respect des engagements pris par les partenaires sociaux dans le cadre du dialogue social’’.

De son côté, le ministre du Travail et de la fonction publique a souligné que ‘’la mise en place du Conseil national du dialogue social est une réponse institutionnelle pour le gouvernement d’asseoir les bases sereines et durables de la paix sociale dans notre pays’’.

‘’Le syndicat et le mouvement patronal, nous sommes très avancés dans les discussions pour l’aboutissement à un pacte de stabilité sociale à la veille de notre départ pour la 112^ème session de la Conférence internationale du travail. Je pense que la Guinée a enregistré des acquis qui pourront rehausser sa participation à cette grande plénière où tous les membres de l’Organisation internationale du travail viennent présenter les acquis en termes d’avancées dans le domaine du dialogue social’’, précise Faya François Bourouno.

Il assure que ‘’l’environnement social est très sensible et dynamique. La mise en place du Conseil national du dialogue social est une réponse institutionnelle pour le gouvernement d’asseoir les bases pérennes d’une paix sociale qui est un passage obligé pour le développement harmonieux de notre pays. Car, sans stabilité, sans paix sociale, aucun développement n’est possible’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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