A Kankan où il a conféré avec des habitants de la localité dans le cadre de sa tournée à l’intérieur du pays, le ministre de la justice et des droits de l’homme a assuré que le colonel Mamadi Doumbouya incarne les valeurs de la refondation prônées par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). 

‘’Le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya, beaucoup le connaissent ici à Kankan. Mais ils ne connaissent pas les valeurs qu’il incarne pour la refondation. Beaucoup l’ignorent.  Le Mamadi que vous avez connu et celui qui est président de la République, sachez qu’ils sont diamétralement opposés. Ce n’est pas un Mamadi de Kankan, c’est un Mamadi national, pour toutes les préfectures, pour toute la Guinée. Il faut que cela soit compris. Ce qui veut dire que toute activité qu’il entreprendra, il ne le fait pas pour une région. Chaque région a un programme. Il le fera au moment opportun’’, indique le garde des sceaux.

‘’Vous êtes dans une ville où il y a la maman du président, sa famille. Il faut travailler conformément à la vision du président qui vous a envoyé. Parce que souvent, les gens utilisent des moyens à des fins qui n’ont rien à voir avec la refondation de l’Etat’’, déplore Charles Wright. 

‘’Ce qui reste clair, j’ai dit à tout le monde que  le colonel Mamadi Doumbouya n’est pas mon président, il est mon frère. J’échange avec lui. Il ne faut pas qu’on dise demain, quand il ne sera plus au pouvoir, on l’avait dit. Ça sera le trahir, lui mentir. Je préfère lui dire ce qui ne va pas, il le sait. Parce que je veux qu’il réussisse, je sais qu’il est de bonne foi et je sais qu’il y a d’autres personnes qui ne veulent pas que la Guinée avance. C’est clair. Il y a deux camps’’, dira-t-il. 

A l’en croire, ‘’le guinéen, tout ce que tu fais pour lui, il dira que ce n’est pas suffisant. Il est insatiable. Quand tu lui donnes le courant électrique, il te dit qu’il n’y a pas de goudron. Quand tu envoies le goudron, il n’y a pas de l’eau. Il y a des demandes qu’on ne peut pas satisfaire. depuis combien d’années, on laisse tout pour s’occuper de la politique dans ce pays ?. C’est très grave, c’est dangereux pour un pays’’.

‘’Chaque fois, on dit qu’on va donner du courant à Kankan. Mais comment peut-on donner du courant à Kankan alors que le moteur qu’on envoie consome du carburant. Est-ce c’est cela la solution ?’’, se demande-t-il. 

‘’Aujourd’hui, tout cadre qu’on envoie à Kankan, on lui dit : ‘si tu quittes ici sans trouver des moyens, c’est que tu es maudit’. On dirait que tu es venu traiter des gens qui n’ont pas de bénédictions. Kankan est une ville bénie’’, dira le ministre de la justice et des droits de l’homme.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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