Ultimate magazine theme for WordPress.

Le ministre de la Justice réaffirme que ‘’tous les lieutenants et seigneurs des troubles systématiques seront recherchés’’

0

[dropcap]F[/dropcap]ace à la presse, le ministre de la Justice a réitéré lundi la détermination des autorités compétentes à traquer les auteurs et commanditaires des violences post-électorales jusqu’à leur dernier retranchement.

Mory Doumbouya note que ‘’tous les observateurs sont unanimes qu’en matière électorale, les contestations doivent être portées devant les institutions compétentes. Il n’y a donc pas de place à la haine, encore moins aux épreuves de forces’’.

Il déclare que les services de l’Etat sont en train de tout mettre en œuvre pour que l’ordre et la sérénité reviennent très rapidement dans la cité. ‘’Nous sommes un pays stable, respecté dans la sous-région. Au rythme actuel, nous sommes obligés de montrer le chemin de la légalité aux fauteurs de troubles et aux auteurs des violences systématiques et programmées de déstabilisation des institutions’’, indique-t-il.

Selon le Garde des sceaux, ‘’l’Etat ne sera surpris par aucune velléité de déstabilisation. Tous les lieutenants et seigneurs des troubles systématiques seront recherchés, interpellés et, le moment venu, traduits devant les cours et tribunaux. Ce n’est pas un simple slogan, je le dis de façon solennelle’’.

Il rassure que ‘’l’Etat guinéen ne cèdera jamais à l’arbitraire et à l’anarchie’’, avant d’annoncer qu’à date, ‘’nous sommes pratiquement à 243 cas d’interpellations pour des infractions diverses, pour la ville de Conakry et à l’intérieur du pays. En majorité, des infractions d’ordre criminelles, ce ne sont pas de simples délits. Ce sont des cas avérés de scènes criminelles savamment et préalablement programmées pour ternir l’image de marque des institutions de l’Etat. Mais que les auteurs, co-auteurs et complices de telles scènes de violences sachent qu’ils répondront’’.

A l’en croire, des commissions rogatoires sont en cours d’exécution, des perquisitions sont annoncées et programmées. ‘’Tous ceux qui pensent qu’ils ne sont connus, sont activement recherchés par les services de sécurité’’, souligne-t-il, précisant que ‘’quand un responsable politique appelle à la violence, il sort de son statut légal. Quand un chef religieux se dégage des contraintes religieuses pour s’enrôler dans des bandes criminelles d’attaques armées contre les services de l’Etat, il cesse d’être un chef religieux. Il sera traité comme un criminel de grand chemin’’.

Il dit avoir constaté que des ‘’propos émanant malheureusement de religieux qui vont jusqu’à lancer des appels à l’intifada. Cela est extrêmement grave’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Suivez nous sur les Réseaux sociaux !

Cliquez sur les boutons ci-dessous pour suivre les dernières actualités de VisionGuinee.info