[dropcap]L’[/dropcap]affaire Tamsir Petit Banlieuzart semble être prise au sérieux par les autorités guinéennes. L’artiste en herbe actuellement en cavale à Abidjan après la publication d’une vidéo de lui menaçant une fille avec une arme blanche passe de sales moments.

Lors d’une marche organisée un collectif contre les violences faites aux femmes, le ministre de la Justice a fait le point sur cette affaire qui défraie la chronique.

Me Cheick Sako rappelle que l’auteur (Tamsir) a pu s’échapper en Côte d’Ivoire, mais dit avoir donné des instructions pour qu’il soit mis aux arrêts. ‘’Un mandat d’arrêt a été lancé. Comme il semble contester les faits, il faut qu’il vienne de lui-même s’expliquer devant la justice. Parce que s’il ne vient pas, partout où il ira, on ira le chercher’’, a prévenu le Garde des sceaux.

Dans un entretien, Tamsir a présenté des excuses aux femmes suite à la publication de la vidéo montrant une fille nue. ‘’La fille qui apparait sur la vidéo est ma copine et nous avons passé un bon moment ensemble’’, a-t-il précisé.

A ceux qui l’accusent de viol, l’artiste en herbe se défend : “Cela n’a jamais été un viol. Si vous observez bien la vidéo, vous comprendrez que la fille avait beaucoup plus peur de la caméra’’.

Il estime que : ‘’Le couteau ne lui disait rien si vous l’avez remarqué. Elle-même était consciente que je n’allais pas me hasarder à lui faire ça’’.

En début de semaine, la police a présenté deux complices de Tamsir qui ont été mis aux arrêts. Il est reproché à l’un d’avoir aidé le chanteur à quitter la Guinée pour se rendre en Côte d’Ivoire et à l’autre d’avoir mis à la disposition de Tamsir sa chambre où la vidéo a été enregistrée.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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