Le ministre de l’énergie justifie le retour du bateau turc : ‘’les délestages ont causé beaucoup de dégâts…’’
Les autorités de la transition ont été contraintes de faire recours à une centrale flottante turque pour pallier la crise énergétique en Guinée. Pour le ministre de l’énergie, de l’hydraulique et des hydrocarbures, les barrages Souapiti et Kaleta ne pouvaient satisfaire les besoins en électricité.
‘’Les délestages ont causé beaucoup de dégâts aux entreprises. Il y a eu beaucoup de difficultés qui sont structurelles, mais aussi conjoncturelles. Sous l’égide du chef de l’Etat, nous avons posé des actes pour revenir le bateau turc. Ensuite, nous avons posé l’interconnexion depuis le mois de mars passé. Une partie de l’électricité que nous avons vient Kaleta. A un moment donné, ça nous a été vanté qu’on était sortis d’affaire avec la réalisation des deux barrages. Le couple Souapiti-Kaleta fait une puissance de 690 MW. Actuellement, il fournit 179 MW’’, indique le ministre de l’énergie, de l’hydraulique et des hydrocarbures.
Donc, poursuit Aboubacar Camara, ‘’l’apport de l’interconnexion du Sénégal avec 120 MW, l’arrivée du bateau turc, mais aussi la réalisation de centrales thermiques continuent d’améliorer de manière significative la desserte. Sinon à la base, nous sommes tous partis que le couple Souapiti-Kaleta résolvait le problème. Quand il y a eu la crise que nous avons connue avec l’explosion, on a perdu pas mal d’équipements. Et il n’y a pas eu de réhabilitation depuis un certain nombre d’années. Avec l’augmentation du besoin en énergie, Souapiti-Kaleta qui fournissait pratiquement 450 MW quand on tient compte du changement climatique, s’est retrouvé entre janvier et mars à 150 MW. On s’est dit pour résoudre la question, il faut tout de suite passer à l’interconnexion. Donc, nous avons faut venir 120 MW du Sénégal. Malgré cela, Souapiti-Kaleta qui était à 240 MW, s’est encore retrouvé à 150 MW’’.
‘’Le gouvernement dit que la capacité produite par ces barrages dépend essentiellement de la volonté du Bon Dieu. On ne pouvait pas continuer dans cette situation. Il faut faire revenir le bateau turc pour augmenter la capacité de production’’, ajoute-t-il.
Toutefois, précise-t-il, ‘’le bateau est une solution urgente. Le bateau était parti parce que les centrales thermiques qui ont été réhabilitées produisaient 114 MW. Et le bateau ne produisait que 110 MW, pourquoi le garder à l’époque alors qu’on a une capacité suffisante qui produit la même énergie. On a tous compté sur Souapiti et Kaleta, mais de 680 MW, on s’est retrouvés à 150 MW. Donc, il fallait faire revenir le bateau’’.
Maintenant, dévoile-t-il, ‘’on a un contrat de 3 ans avec le bateau, le temps pour nous de travailler sur des réformes profondes. Aujourd’hui, vous voyez la transition énergétique que nous avons amorcée avec la mise en place de centrale solaire et d’autres barrages qui étaient complètement fatigués ainsi que la réhabilitation des centrales thermiques de EDG de Kaloum et Kipé. Nous sommes en train de travailler. Le bateau est là pour un certain temps. Notre objectif, c’est de sortir de cette crise énergétique et basculer vers d’autres sources énergétiques moins coûteuses’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Les autorités nous on menti a travers leurs fameux centrales électriques,mais Dieu va vous payer.avec combien des milliards foutu a l’air..