[dropcap]M[/dropcap]a révolution piétine. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je veux comprendre ? » C’est la grosse question que le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique Cheick Taliby Sylla a posé à ses proches collaborateurs à l’occasion d’une réunion de cabinet.
Pour en savoir davantage le rôle que joue son cabinet dans le suivi et évaluation des activités enclenchées par son Département, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a convoqué une réunion d’urgence.
A l’entame du débat qui a duré 4 heures, le ministre de l’énergie et de l’hydraulique est revenu sur le bien-fondé de la rencontre qui vise exclusivement à savoir ce que fait chacun pour l’atteinte des objectifs.
« Je veux savoir ce que chacun fait pour la réussite de la mission qui m’a été confiée par le président de la République. Nous sommes ensemble depuis un certain temps mais j’ai comme l’impression que personne ne fait son travail correctement. Donc, je veux savoir ce qui est fait et ce qui n’est pas fait », a-t-il annoncé à son cabinet.
Visiblement serein et mécontent, Cheick Taliby Sylla a regretté la lenteur dans la matérialisation de sa révolution déclenchée depuis son arrivée à la tête du ministère. « À ce jour, les institutions financières internationales sont revenues pour apporter main forte dans la relance de notre économie. Notre secteur doit bénéficier de 20 millions de dollars avec le retour de la Banque Mondiale. Les partenaires bis et multilatéraux sont prêts à nous assister. Il suffit de faire parvenir des projets réalistes. Aucune proposition concrète, aucun projet, aucune idée pour faire avancer les choses. Que faites-vous pour la matérialisation de la révolution ? C’est inacceptable », a-t-il lancé.
« Il faut se mettre à la tâche pour rechercher et prendre contact avec toutes les institutions disposées à nous accompagner à travers notre programme de réforme du secteur », a-t-il ajouté.
Pour lui, il est aussi inacceptable « qu’une contrée de la Guinée soit sans un système moderne d’alimentation en eau potable. » S’adressant à son cabinet, le ministre a invité les uns et les autres à l’accompagner véritablement dans sa révolution pour le bonheur des guinéens. « Il faut accepter de m’accompagner dans la révolution pour changer le visage triste de la Guinée. Le peuple ne nous pardonnera pas si on échoue. Je regrette de constater qu’il y a plus de 600 ingénieurs présents au ministère pour un résultat médiocre. Quand je vois les gens somnoler dans leur bureau alors que nous avons du pain sur la planche, cela me fait mal. Il nous revient à nous de faire des propositions réalistes au président de la République. Alors, que chacun se remette en cause », a-t-il regretté.
Parlant des directions nationales et générales, pour Cheick Sylla, personne ne fait son travail correctement : «Nos directions ne fonctionnent pas. Et cela doit changer impérativement. »
Désormais, a-t-il ajouté, « il y aura un outil d’évaluation. Vous n’avez pas été choisi au hasard. Je sais que certains travaillent mais ça ne suffit pas. Il faut moderniser notre pratique. Il y a un travail de fond à faire pour réussir ».
Revenant sur les réformes engagées, le ministre a invité ses cadres à accompagner Veolia pour la réussite de sa mission de redressement. « Il faut maitriser le fonctionnement réel d’EDG. Je ne suis pas un partisan de l’échec. Si Veolia échoue, c’est notre faute et c’est notre échec », a-t-il lancé à son conseiller chargé des questions de l’énergie.
S’adressant à celui en charge des questions institutionnelles et économiques, le ministre a exprimé son regret face à la lenteur des réformes de la société des eaux de Guinée (SEG). « La réforme à la SEG prend du retard. Il faut aller vite et bien. Le moment est venu de vous mettre à la disposition de vote pays. »
Tour à tour, le ministre a écouté ses proches et chacun a pris l’engagement de jouer sa partition pour la réussite de la mission.
Pour finir, Cheick Taliby Sylla a souhaité que son ministère soit un Département fort et respecté pour la qualité du travail.
Cellule de communication du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique
que « celui qui denigre ses freres ne vas jamais s attaquer a l ennemi », l administration n est pas corporation familialle, du moins dans un etat normal qui ne pratique pas le favoritisme. Donc cela demontre clairement que les criteres de recrutement sont fondes sur la parentee et consequences le ministre est dans son propre ministere sans poids reel car ne pouvant pas sanctionner un cadre fut il incompetant ou paresseux. Vous pouvez continuer Monsieur le minis(cule)tre a vous plaindre bla bla bla
Mais fo les sanctionner ou les occuper kan meme!!!