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Le ministre des Mines assure qu’en Guinée, ‘’le secteur privé local n’a pas les moyens d’assurer le développement minier’’

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[dropcap]D[/dropcap]isposant des 2/3 des réserves mondiales de bauxite, la Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite après l’Australie. Le pays, dirigé par Alpha Condé depuis 2010, reste l’un des pays les plus pauvres du monde.

Si bon nombre d’observateurs estiment que les ressources minières ne profitent à la population guinéenne, le ministre des Mines et de la géologie a déclaré samedi que les hommes d’affaires guinéens n’ont pas les moyens adéquats pour développer le secteur minier.

Pour Abdoulaye Magassouba, le secteur minier est complexe. ‘’Dans le domaine agriculture, sur une terre fertile, si vous plantez du maïs, ça peut pousser facilement. Mais dans le secteur minier, c’est sous terre. Et il faut beaucoup de moyens pour savoir si la quantité de la substance recherchée se trouve dans ce périmètre et s’il peut y avoir un retour sur investissement si elle est exploitée’’, explique-t-il à un groupe de journalistes.

‘’Rien que pour répondre à ces questions, certains dépensent des centaines de milliers de dollars et d’autres des millions (…). En Guinée, le secteur privé local n’a pas les moyens d’assurer le développement minier. Quand vous demandez aujourd’hui combien d’opérateurs économiques peuvent mobiliser 20 millions de dollars pour finir un petit projet minier, vous en trouverez très peu’’.

D’ailleurs, informe-t-il, ‘’contrairement à ce que beaucoup pensent, la nationalité qui a plus de permis miniers en Guinée, ce sont les guinéens. Ça fait ¼ de permis’’. Malheureusement, déplore le patron du département en charge des Mines, ‘’faute de moyens, ils travaillent avec des partenaires. Donc, au fil de la vie du projet, l’importance des parts détenues par les guinéens diminuent. Parce que celui qui apporte de l’argent contrôle le projet à la fin’’.

‘’L’importance du capital nécessaire pour développer un bon projet minier fait que nous avons besoin de l’investissement direct étranger’’, conclut-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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