[dropcap]L[/dropcap]e budget de la présidence de la République a connu une hausse dans la loi des finances rectificative. Il est passé de 492 511 921 000 GNF à 667 355 982 000 GNF soit une majoration de 174 844 061 000 GNF. Ce qui a suscité une vive polémique à tel point que le ministre du Budget multiplie les sorties médiatiques pour justifier l’augmentation de la ligne de crédit de Sékhoutouréyah.

‘’La Présidence de la République est très vaste. Même les travailleurs qui travaillent au palais du peuple sont payés au niveau de la Présidence. Nous, ministres, nous sommes payés à la Présidence, des conseillers sont au niveau de la Présidence. Il y a aussi des experts nationaux et internationaux’’, explique Ismaël Dioubaté lors d’une rencontre samedi avec la presse.

Ce n’est pas tout, loin de là, selon le ministre du Budget qui liste également ‘’les fonctionnaires des structures dont l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), le Patrimoine bâti public, l’Agence du service civique d’action pour le développement (ASCAD). Il y a plein de structures là-bas’’.

‘’Si j’ai bonne souvenance, les fonctionnaires qui sont au niveau de la Présidence sont autour de 1800 et quelques. C’est différent du président de la République. Ça, c’est l’administration. Le président en tant qu’institution, ne gère que son fonds qui n’a pas bougé. Le président Alpha Condé n’aime pas l’argent. Il se préoccupe moins de son fonds de souveraineté dont il met dans l‘agriculture pour aménager des plaines’’.

‘’il y a une véritable administration au niveau de la présidence’’, insiste-t-il encore, précisant qu’en ce qui concerne l’Assemblée nationale, la hausse du budget s’explique par le fait que ‘’les primes de session qui sont prévues pour six mois, ont été ajustées pour prendre en compte les quatre autres mois’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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