[dropcap]P[/dropcap]atron du département de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Ibrahima Kourouma a été décrié par les enseignants contractuels qui exigent leur prise en charge dans la fonction publique.  Depuis un moment, des voix s’élèvent pour demander le départ du ministre Kourouma.

Pour l’ancien ministre de la réconciliation nationale, en lieu et place d’une place, il faut faire un diagnostic profond du système éducatif pour pouvoir résoudre tous les problèmes.

‘’On peut changer les gens, mais si c’est pour faire exactement la même chose, je pense que ça n’en vaut pas la peine. Il faut remédier aux problèmes en profondeur pour nous permettre de faire en sorte que l’éducation soit la priorité des priorités afin de permettre aux enfants d’espérer un avenir meilleur’’, indique Bah Oury.

L’ancien vice-président de l’UFDG estime qu’il ne faudrait pas croire qu’il suffit  d’enlever une personne à son poste pour résoudre un problème. ‘’Il y a un système extrêmement vermoulu dans le cadre de la gouvernance scolaire dans notre pays. Nous ne pouvons donc pas faire l’économie de ce diagnostic indispensable qui permettra de remettre sur le devant de la scène tous les problèmes’’.

‘’Nous ne fonctionnons pas correctement dans la gestion de l’éducation, son orientation. Des priorités devraient être accordées à l’éducation afin de permettre à des millions d’enfants d’avoir une formation, d’acquérir des métiers qui les permettront d’être compétitifs dans le monde du travail. Ceci est indispensable’’, suggère M. Bah.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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